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Résoudre les défis d'entreprise via l'informatique

Passage de la vision stratégique à la vision fonctionnelle puis à la technique

Chaque entreprise, peu importe sa taille ou son secteur d’activité, s’articule autour d’une vision stratégique. Cette vision agit comme un phare, guidant la société à travers les divers défis et opportunités qui se présentent à elle. Il s’agit d’une destination à long terme, un « Vrai Nord » qui donne un sens à chaque action et décision. Mais comment cette vision grandiose se traduit-elle en mesures concrètes, en actions fonctionnelles et en choix techniques ?

Premièrement, la vision stratégique se décompose en objectifs fonctionnels. Ces objectifs sont les jalons qui aident l’entreprise à suivre la bonne direction. Ils mettent en lumière les étapes clés, les ressources nécessaires et les défis à surmonter pour atteindre la vision globale. Ces objectifs fonctionnels sont comme des camps de base sur l’ascension d’une montagne, fournissant une structure et une feuille de route pour la montée.

Ensuite, ces objectifs fonctionnels doivent être traduits en termes techniques. Quels sont les outils, les technologies ou les pratiques spécifiques qui permettront d’atteindre ces objectifs ? Cette étape prend en compte...

Connaître son système d’information

1. Introduction

À l’aube du monde numérique, la compréhension profonde du système d’information d’une entreprise est plus qu’essentielle. Elle est le poumon numérique qui assure le bon fonctionnement et la coordination de toutes les activités de l’entreprise. La complexité grandissante des technologies et des infrastructures informatiques rend indispensables une gestion optimale et une connaissance aiguisée de ces systèmes. Ainsi, l’efficience, la sécurité et la performance deviennent des piliers sur lesquels l’entreprise doit constamment veiller pour garantir son bon fonctionnement et sa compétitivité sur le marché.

L’audit des systèmes d’information se révèle être un outil clé pour les entreprises désireuses de faire un état des lieux de leur infrastructure informatique. Il offre un éclairage précieux sur l’état actuel du système d’information, mettant en exergue les potentialités, les failles et les axes d’amélioration. Cet exercice crucial permet aux entreprises de s’assurer que leurs ressources et leurs infrastructures informatiques sont non seulement robustes et sécurisées, mais aussi parfaitement alignées avec leurs objectifs et visions stratégiques.

Mais un audit informatique n’est pas une fin en soi. Il doit être accompagné d’actions concrètes, guidées par un rapport d’audit détaillé et une feuille de route claire. L’élaboration de ces documents post-audit est une étape essentielle, marquant le début du chemin vers l’amélioration continue et l’optimisation du système d’information. Ils fournissent une base solide pour la prise de décision, aidant les entreprises à naviguer avec assurance dans le paysage technologique en constante évolution.

Au fil des pages de ce chapitre, nous explorerons en profondeur l’importance de connaître son système d’information, en mettant l’accent sur l’audit informatique. Nous plongerons dans le déroulement précis d’un audit, soulignant les étapes clés...

Mieux communiquer entre les services, les métiers et vos clients

1. Qu’est-ce que la communication et la collaboration ?

La communication existe chez les humains depuis la nuit des temps. Cette suite d’interactions a pour objectif de transmettre de l’information et des émotions. Elle se manifeste à travers la communication verbale en utilisant la voix pour transmettre des messages, et la communication non verbale, qui inclut la gestuelle, l’écriture et l’expression artistique, entre autres.

Dans cette section, nous allons aborder la communication en entreprise et comment mieux communiquer entre vous et les parties prenantes.

Voici un schéma relativement basique à bien garder en tête, représentant l’interaction entre un communicant oral et un auditeur, de personne à personne.

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Dans ce cas, le communicant et l’auditeur peuvent créer un échange et, en utilisant des termes compréhensibles par les deux parties, mettre en place une communication où les deux parties prenantes auront le même niveau de compréhension.

Dans le schéma ci-dessous, le communicant ne peut interagir avec l’auditeur, c’est le cas du podcast ou de la vidéo.

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Dans ce cas, le communicant doit adapter son discours à son auditeur. Si ce n’est pas le cas, l’auditeur ne comprendra pas le message ou sa compréhension sera altérée. De même, l’auditeur a un devoir de concentration sur le message transmis par le communicant afin de ne pas perdre d’information ou d’engendrer une mauvaise compréhension.

Cette forme de communication directe, sans possibilité pour l’auditeur d’interagir avec le communicant, est semblable à une communication non verbale et demande un message clair et une écoute attentive.

Prenons par exemple un dessin : en fonction de l’observateur, ce dessin peut avoir des significations différentes qui seront dues à tout un tas de facteurs comme l’éducation, l’environnement et notre capacité de concentration sur cette tâche. Ce sont les piliers de notre communication.

La collaboration est un ensemble de communicants qui deviennent à leur tour auditeurs et avancent tous vers un même but.

Au cours de notre carrière, nous avons géré...

Mettre en place une sécurité informatique dans les entreprises

Dans cette section, nous allons aborder la partie la plus imposante du livre et surtout « la plus importante », c’est-à-dire… la survie du système d’information.

La sécurité informatique n’est pas seulement un bouclier technique contre les menaces. Elle façonne la manière dont une entreprise fonctionne, interagit et se développe. Ce cheminement vers une sécurité renforcée a montré que la manière dont une entreprise aborde la protection de ses données est tout aussi cruciale que la manière dont elle communique avec ses clients, collabore en interne et interagit avec ses partenaires et ses fournisseurs.

La mise en place de mesures de sécurité a été une révolution pour de nombreuses PME et ETI. Leur transformation n’a pas seulement été technologique, mais aussi organisationnelle. Le passage d’un environnement technologique passif, vulnérable aux menaces, à une structure proactive, avec des outils comme la gestion de l’identité numérique et le pentest (test de pénétration), a grandement influencé la manière dont ces entreprises fonctionnent. L’efficacité opérationnelle a connu une hausse significative, réduisant les temps d’arrêt dus à des incidents de sécurité et améliorant la confiance des clients.

L’adoption des réglementations telles que le RGPD n’a pas seulement été une obligation légale, mais une opportunité pour les entreprises de revoir et d’optimiser leurs processus de gestion des données. Cette initiative a entraîné une prise de conscience collective au sein de l’entreprise de l’importance de la protection des données, transformant chaque collaborateur en un acteur essentiel de la sécurité de l’entreprise.

Enfin, intégrer la sécurité dans tous les projets n’était pas une mince affaire, mais les bénéfices ont été immédiats. Au-delà des aspects purement sécuritaires, cela a remodelé la façon dont les équipes travaillent ensemble, promouvant...

Gérer ses clients (CRM)

La gestion efficace de la relation client est l’épine dorsale de toute entreprise prospère. À l’ère numérique, les entreprises ont besoin d’outils avancés pour suivre, analyser et optimiser leurs interactions avec les clients, d’où le rôle crucial des systèmes de gestion de la relation client, ou CRM.

1. Qu’est-ce qu’un CRM ?

Le CRM, ou Customer Relationship Management (en français, Gestion de la relation client) est un ensemble de techniques et d’outils destinés à gérer les relations avec les clients d’une manière organisée et structurée. Il s’agit non seulement d’un logiciel, mais aussi d’une stratégie d’entreprise axée sur la satisfaction du client et l’optimisation de ses interactions avec l’organisation. Voici un aperçu détaillé du CRM.

a. Fonctionnalités clés d’un CRM

Un CRM propose généralement une gamme de fonctionnalités, dont voici quelques exemples :

  • Gestion des contacts : stockage des informations clients, comme les noms, adresses, numéros de téléphone, historique d’achats, préférences, etc.

  • Suivi des interactions : registre des e-mails, appels téléphoniques, réunions et autres communications avec chaque client.

  • Automatisation des ventes : gestion du processus de vente, de la génération de leads à la conversion en client, en passant par le suivi des opportunités.

  • Marketing automatisé : ciblage des clients avec des campagnes marketing personnalisées basées sur leurs comportements et sur leurs préférences.

  • Service client : outils pour suivre les demandes et les réclamations des clients, gérer les tickets de support et évaluer la satisfaction client.

  • Analytique et reporting : des tableaux de bord et rapports pour analyser la performance des ventes, du marketing et du service client.

b. Pourquoi le CRM est-il plus qu’un simple logiciel ?

Bien que le CRM soit souvent assimilé à un logiciel, il représente avant tout une approche stratégique qui est :

  • Centrée sur le client : l’objectif principal est d’améliorer la relation avec les clients...

Gérer un portefeuille de projets

Lorsque vous gérez un portefeuille de projets, vous êtes chargé de prioriser et de superviser simultanément plusieurs initiatives pour qu’elles correspondent aux objectifs stratégiques de votre organisation. En adoptant cette méthode, vous optimiserez l’utilisation de vos ressources, garantirez un alignement stratégique et maximiserez la valeur délivrée par l’ensemble de vos projets. De plus, cela vous offre l’avantage d’une prise de décision éclairée et d’une diminution des risques liés à chaque projet.

1. Introduction à la gestion de portefeuille de projets (GPP)

Lorsque vous abordez la gestion de portefeuille de projets, ou GPP, vous utilisez une stratégie qui vous permet de classer et de piloter un groupe de projets en synergie, garantissant leur alignement avec les ambitions et la direction générale de votre organisation. En d’autres termes, la GPP ne se limite pas à la supervision de projets en solo, mais évalue la valeur et la répercussion globale que ces initiatives ont lorsqu’elles sont appréhendées collectivement.

L’objectif principal de la GPP est de veiller à ce que vous dirigiez vos ressources, qu’elles soient temporelles, financières ou humaines, vers les projets offrant le plus grand retour sur investissement (ROI) et alignés sur votre vision à long terme. Cette démarche augmente non seulement la pertinence des projets, mais trace aussi la voie vers la réalisation d’ambitions sur le long terme.

Pourquoi la GPP est-elle cruciale pour les entreprises ?

  • Alignement stratégique : en adoptant une démarche de GPP, les entreprises s’assurent que chaque projet entrepris s’inscrit dans la trajectoire stratégique globale, évitant ainsi les initiatives isolées qui peuvent diluer les ressources et l’attention.

  • Optimisation des ressources : la GPP offre une vue d’ensemble permettant de repérer les doublons, les conflits ou les interdépendances entre les projets. Cela garantit que les ressources sont affectées là où elles peuvent avoir le plus grand impact.

  • Réduction des risques : en examinant tous les projets à travers le prisme de la GPP...

Gérer les données

Dans le paysage technologique en constante évolution d’aujourd’hui, les données jouent un rôle central. Les organisations sont submergées par des flux d’informations toujours plus importants, allant des simples transactions commerciales aux interactions complexes avec les clients. Cette abondance de données est à la fois une aubaine et un défi. Une gestion efficace des données peut offrir aux entreprises un avantage concurrentiel, des insights précieux et une meilleure prise de décision. Cependant, sans une stratégie adéquate, les données peuvent devenir un poids, coûteux à stocker, difficile à analyser et à sécuriser.

Le besoin de gérer ces informations de manière structurée et efficace a conduit à l’émergence de pratiques et de technologies dédiées à la gestion des données. Dans ce contexte, deux approches principales ont vu le jour : la gestion « on-premise » où les données sont stockées et gérées localement au sein de l’entreprise, et la gestion dans le « Cloud », où les données sont hébergées sur des serveurs distants, souvent gérés par des fournisseurs tiers.

Alors que chaque approche présente ses avantages et ses inconvénients, la tendance générale s’oriente de plus en plus vers le Cloud en raison de sa flexibilité, de sa scalabilité et de son coût souvent réduit. Pourtant, cette migration n’est pas sans défis.

À travers cette section, nous plongerons au cœur de ces deux approches de gestion des données, explorant leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs inconvénients. Nous examinerons également, à travers l’étude de cas d’une entreprise fictive, TechDataCorp, le processus de migration des données d’un système on-premise vers une solution Cloud, mettant en lumière les défis, les opportunités et les leçons apprises.

1. Qu’est-ce que la gestion des données ?

Dites-moi, avez-vous déjà été submergé par une avalanche d’informations, cherchant...

Aider le pilotage de la finance avec l’informatique

La finance, en tant que colonne vertébrale des entreprises, nécessite une précision, une efficacité et une réactivité exemplaires. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, l’informatique se présente comme le partenaire idéal pour optimiser le pilotage financier. Dans cette section, nous explorerons comment les outils informatiques peuvent être exploités pour améliorer le pilotage financier et étudierons un cas concret de mise en place de tableaux de suivi.

1. Comment aider le pilotage de la finance ?

La finance, depuis toujours considérée comme le nerf de la guerre pour toute entreprise, est désormais au centre des préoccupations stratégiques à l’ère de la transformation digitale. Les décisions financières impactent directement la santé, la croissance et la pérennité d’une organisation. Dans ce contexte, la nécessité de prendre des décisions éclairées, fondées sur des données précises et actualisées, devient primordiale.

C’est là que l’informatique entre en jeu, jouant le rôle de catalyseur dans le processus décisionnel financier. Avec l’avènement de technologies de pointe et l’évolution rapide des systèmes d’information, les professionnels de la finance ont à leur disposition une multitude d’outils et de solutions pour améliorer leur prise de décision. Ces outils, allant des tableaux de bord dynamiques aux systèmes ERP intégrés, permettent une analyse approfondie, une visualisation claire et une interprétation précise des données financières.

Des logiciels tels que Power BI, SAP Finance, Microsoft Dynamics, Sage, Xero ou Oracle Financials offrent des solutions complètes pour gérer et analyser les finances. Ces systèmes informatiques, en centralisant et en traitant d’énormes volumes de données, rendent les informations financières plus accessibles et compréhensibles. Les rapports automatisés, les analyses prédictives et la capacité de visualiser des tendances financières en temps réel sont quelques-uns...

Aider le pilotage des ressources humaines avec l’informatique

Le capital humain est l’une des ressources les plus précieuses de toute organisation. Qu’il s’agisse de petites entreprises en démarrage ou de grandes multinationales, les talents, les compétences et la passion des employés sont souvent les principaux moteurs de l’innovation, de la croissance et, en fin de compte, du succès. Les ressources humaines (RH) jouent un rôle central dans la mise en valeur, le développement et la rétention de ce capital inestimable. Elles s’assurent non seulement que l’organisation dispose des bonnes personnes aux bons postes, mais elles contribuent également à créer un environnement de travail où les employés peuvent s’épanouir et donner le meilleur d’eux-mêmes.

Cependant, avec l’évolution rapide des technologies et des attentes des employés, le rôle traditionnel des RH subit une transformation radicale. L’informatique est devenue un partenaire incontournable pour les départements RH modernes. Les outils numériques permettent aujourd’hui d’automatiser des tâches autrefois chronophages, d’analyser de grands volumes de données pour prendre des décisions éclairées et de fournir des plateformes d’apprentissage et de développement adaptatives. En outre, l’ère du numérique offre des possibilités inégalées de recrutement, de suivi des performances et d’engagement des employés, plaçant l’informatique au cœur de la transformation RH. Dans ce contexte, comprendre comment l’informatique peut aider le pilotage des ressources humaines est essentiel pour toute organisation souhaitant rester compétitive à l’ère du digital.

1. Comment aider le pilotage des RH ?

Le pilotage des ressources humaines est un ensemble complexe d’activités visant à assurer que l’organisation dispose des compétences nécessaires pour atteindre ses objectifs tout en créant un environnement de travail épanouissant pour ses employés. Dans le contexte actuel, marqué par la digitalisation et l’évolution rapide des besoins en compétences...

Industrialiser et automatiser le système d’information

Imaginez une époque où l’informatique ressemblait plus à un atelier qu’au géant technologique d’aujourd’hui. En ces jours, les maîtres de l’IT, souvent autodidactes, étaient des bricoleurs qui créaient des solutions sur mesure pour chaque nouveau problème.

Chaque défi technologique était traité comme une pièce d’art unique, sans uniformité ni méthodologie globale. C’était une époque de passion, d’innovation, mais sans guide clair. Mais avec la technologie évoluant à une vitesse vertigineuse et les exigences des entreprises se multipliant, cette approche personnalisée montrait ses limites. Il est devenu clair que l’innovation sans structure n’était plus viable.

Imaginez un mouvement qui transforme le bricolage en expertise, l’individualité en standardisation. Ce n’était pas seulement une question de nouveaux outils, mais d’une nouvelle façon de penser, d’une adoption de normes, de meilleures pratiques, et d’une solide gouvernance.

Ces mots sont devenus le chant de ralliement de cette transformation. Plus qu’une mode, ils sont devenus le fondement d’un IT efficace, précis, et cohérent.

Au centre de cette révolution, découvrez ITIL (Information Technology Infrastructure Library), offrant une lumière dans l’obscurité, guidant les entreprises dans leur transition d’une approche artisanale à une gestion professionnelle.

Pour résumer, voyager du monde de l’artisanat à la professionnalisation de l’IT, c’est comme traverser une rivière agitée, reconnaissant le besoin d’un navire solide et bien conçu pour naviguer dans les eaux tumultueuses de la technologie d’aujourd’hui. Embarquez dans ce voyage et découvrez comment le monde de l’IT a évolué pour répondre aux défis d’un paysage technologique en constante évolution.

1. Du passage de l’artisanat à l’industrialisation

Souvenez-vous, il fut un temps où chaque octet et bit étaient façonnés avec soin, à la manière des artisans du passé....

Rachat et détourage d’activité (Carve in, Carve out)

Les entreprises sont constamment à la recherche de moyens d’optimiser leurs opérations, de s’adapter à un paysage commercial en évolution et de maximiser la valeur pour les actionnaires. Pour atteindre ces objectifs, l’une des méthodes qu’elles utilisent est la réalisation de transactions d’entreprise telles que l’acquisition d’actifs auprès d’une autre entreprise, connue sous le nom de Carve in, ou la cession d’une activité, appelée Carve out.

1. Qu’est-ce qu’un Carve in ?

Le terme Carve in est utilisé dans le contexte des transactions d’entreprise pour décrire le processus d’intégration d’une unité d’exploitation ou d’une entreprise entière au sein d’une organisation plus grande. Cela peut résulter de l’achat d’une nouvelle entité ou de la fusion de deux entités distinctes. Voici une exploration plus approfondie de ce concept.

Origine du Carve in

Le Carve in découle généralement de l’ambition stratégique d’une entreprise de se développer, d’entrer sur de nouveaux marchés ou de renforcer ses compétences existantes. Il peut s’agir de l’acquisition d’une start-up innovante par une entreprise établie ou de la fusion de deux entreprises complémentaires.

Objectifs

  • Expansion et croissance : intégrer de nouveaux produits, services ou compétences pour accélérer la croissance.

  • Synergies : réaliser des économies d’échelle, par exemple en combinant des fonctions administratives ou en rationalisant la production.

  • Compétitivité : améliorer la position sur le marché en acquérant des acteurs clés ou en accédant à de nouvelles technologies.

Processus

  • Évaluation : avant d’entamer un Carve in, il est essentiel d’évaluer en détail l’entité cible pour comprendre sa valeur, ses risques, sa culture organisationnelle, etc.

  • Intégration : une fois l’acquisition ou la fusion réalisée, la phase d’intégration commence. Cela implique la fusion de divers aspects des deux...

Gérer ses prestataires et parties prenantes externes

À l’ère du numérique et dans un contexte économique en constante évolution, les entreprises sont souvent confrontées à la question de savoir comment gérer efficacement leurs ressources, notamment en matière d’IT. L’un des dilemmes majeurs est le choix entre l’internalisation des compétences ou le recours à des prestataires et acteurs externes. Cette décision peut avoir un impact significatif sur la performance, la flexibilité et la rentabilité de l’entreprise.

L’externalisation, lorsqu’elle est bien gérée, peut offrir à l’entreprise une expertise de pointe, une plus grande flexibilité et des coûts optimisés. Cependant, elle peut aussi présenter des risques, notamment en matière de sécurité, de qualité et de gestion contractuelle. D’un autre côté, l’internalisation assure un contrôle direct et une intégration plus fluide des équipes, mais cette internalisation peut s’avérer coûteuse et moins adaptable aux changements rapides du marché.

La gestion des prestataires et des parties prenantes externes n’est pas seulement une question de coûts. Elle touche aussi à la stratégie globale de l’entreprise, à sa culture, à ses processus opérationnels et à sa capacité à innover et à s’adapter dans un environnement compétitif.

Dans cette section, nous explorerons les différentes facettes de la gestion des prestataires et des parties prenantes externes, de la prise de décision sur l’internalisation par rapport à l’externalisation, à la gestion contractuelle, en passant par la sécurisation des interactions. À travers une étude de cas, nous mettrons également en lumière les défis pratiques et les meilleures pratiques associées à la gestion des intervenants externes dans un contexte IT.

1. Faut-il internaliser ou externaliser les compétences ?

Les entreprises sont constamment à la recherche de moyens d’optimiser leurs opérations, de minimiser les coûts et de maximiser la valeur qu’elles offrent...