L'informatique sans serveur

Introduction

L’informatique sans serveur (ou serverless) est une pratique courante dans le Cloud. Évidemment, parler d’informatique sans serveur est une vue de l’esprit, mais l’abstraction matérielle est telle qu’il ne faut plus du tout penser au matériel sous-jacent.

Alors, quelles sont les différences avec tout ce qui a été vu depuis le début de l’ouvrage ? Le matériel n’a jamais été au centre des préoccupations puisqu’il n’est pas géré localement mais est mis à disposition sous différentes formes (IaaS, PaaS, SaaS).

Une équipe de développement a besoin de lancer du code ? Dans ce cas, une machine virtuelle est créée sous la forme d’un IaaS, puis les produits nécessaires au lancement du code sont installés en complément. Ou bien l’administrateur a choisi une image dans la place de marché Azure pour rendre cette opération plus simple et cette machine est mise à disposition des équipes.

Et s’il était possible de couvrir ce besoin en réduisant encore les tâches nécessaires à la préparation de ce service (et surtout, en ne se souciant plus du tout de l’état de la ressource qui va être utilisée) ?. Plus précisément, le développeur...

Mise en œuvre

C’est une mise en œuvre en trois phases distinctes pour cet exercice : la création de l’environnement de fonction, puis la création de l’identité managée et l’ajout de permissions pour cette identité. Enfin, la création de la fonction et les opérations spécifiques comme la déclaration des modules PowerShell. Le lecteur a maintenant bien en main le sujet Azure. Les exercices deviennent plus complets au fur et à mesure des chapitres. Sans parler de complexité, ce qui va être déployé ici est un assemblage de ce qui a été fait depuis le départ, complété par un nouveau service.

Puisque de plus en plus de ressources sont impliquées, il est intéressant avant de démarrer de bien identifier sur un schéma les ressources qui vont être mises en œuvre. C’est une bonne habitude à prendre avant de démarrer des déploiements un peu plus complets. Il n’est pas nécessaire de trop entrer dans le détail des services, mais plutôt de positionner les éléments pour une vue globale.

L’exemple ci-dessous illustre une projection de l’exercice :

Le schéma de principe pour l’imbrication des services Azure

Il n’y a pas besoin de plus pour comprendre le placement et les interactions de ressources. Dans un groupe de ressources, une application de fonction collecte des informations sur les machines virtuelles. Elle utilise une identité managée qui a des droits en lecture sur l’abonnement. Les données filtrées sont envoyées dans une base de données managées. Ces données sont à disposition pour être requêtées (statistiques, recherche fine, etc.).

Il ne faut pas plus de dix minutes pour créer le schéma, et les éléments à mettre en œuvre sont maintenant plus clairs.

Ce qui existe déjà :

Ce qu’il manque :

L’exercice peut maintenant démarrer avec la création de la fonction....