Les bases de données
Introduction
Nous abordons désormais une partie incontournable. Les bases de données sont en effet au centre des applications. Souvent, l’expérience Azure démarre avec un réseau et une machine virtuelle avant que n’arrive le sujet des bases de données.
La gamme des services est étendue et la vue d’ensemble pour la catégorie Bases de données n’affiche pas moins de 21 types de ressources.
Il y a trois grandes familles de bases : les bases de données relationnelles, les bases NoSQL et les entrepôts de données (sujet Big Data).
Dans ce chapitre, il sera question des services de bases managées, et non pas du sujet IaaS qui consiste à installer sa propre base de données sur une machine virtuelle. Dans ce cas, il n’y a pas de besoins particuliers, la machine virtuelle est utilisée de la même manière que sur l’environnement sur site.
Comme expliqué, les services de bases de données sont classés en trois grandes familles. À l’intérieur de ces familles, on peut trouver un même type de service, décliné sous plusieurs formes. Si le moteur de base est SQL, les déclinaisons sont les suivantes (ce même genre de tableau est proposé pour d’autres types de bases, par exemple PostGreSQL) :
Écran d’aide au choix pour une base...
Différence entre DTU et vCore
Cette différence n’est pas toujours très bien définie, c’est un petit casse-tête de départ. Voici quelques points pour aider à effectuer un choix sans entrer dans le difficile calcul des performances DTU ou vCore :
-
Le modèle DTU est plus économique mais est plutôt destiné à des besoins de performance moindres comparé au modèle vCore. Par exemple, les premiers niveaux S0 à S2 sont moins puissants qu’un seul vCore.
-
Les limites de performances sont supérieures avec le modèle vCore.
-
Les instances réservées (optimisation de coûts) ne sont pas proposées avec le modèle DTU.
-
Si le besoin est supérieur à 300 DTU ou plus, le modèle vCore se révèle plus économique.
-
Le modèle DTU n’expose pas clairement le type de matériel utilisé, ce qui n’est pas le cas du modèle vCore où l’on peut trouver dans les spécifications de calcul et de mémoire le matériel utilisé. Par exemple : Processeurs Intel® E5-2673 v4 (Broadwell) 2,3 GHz, Intel® SP-8160 (Skylake) et Intel® 8272CL (Cascade Lake) 2,5 GHz.
Globalement, si les performances de la base sont au centre des préoccupations, il est plus intéressant de choisir le modèle vCore....
Niveaux de services
Les différences entre les niveaux de services sont nombreuses.
La section précédente a expliqué comment choisir son modèle de calcul, DTU ou vCore. Au-delà de la puissance de calcul, plusieurs familles sont représentées. Elles ont déjà été listées, il s’agit des suivantes : De base, Standard, Premium, Usage général, Critique pour l’entreprise, Hyperscale.
Dans ces familles, il existe des différences notables :
-
Nombre de DTU/vCore possible.
-
IOPS (Input/output Operations per Second ou opérations d’entrée/sortie par seconde). Les performances disques sont directement dépendantes de la famille.
-
Latence. Là aussi, la latence dépend de la famille.
-
Taille maximale pour le stockage.
-
Redondance du stockage.
-
Possibilité de stockage In-Memory OLTP (oui ou non).
-
Type de stockage (SSD distant/SSD local).
Les listes exhaustives des possibilités sont consultables sur le site de l’éditeur. En plus de ces points (à prendre en compte obligatoirement avant le choix), de nombreuses autres options sont proposées. Choisir son modèle de base ne se rapporte pas uniquement à choisir entre DTU ou vCore.
On rencontre donc plusieurs points théoriques avant de faire le bon choix. Pour les premières opérations et avant déploiement...
Créer une base de données
Créer une base de données depuis le portail ne prend que quelques minutes. Au préalable, les choix du modèle et de la famille doivent être arrêtés. Pour les exercices, il s’agit d’un modèle Bases de données SQL. Elle est décrite comme suit : Solution idéale pour les applications Cloud modernes. Options hyperscale et serverless disponibles.
1. Base de données SQL, création
Dans l’exercice suivant, une base SQL est déployée, puis quelques sous-menus importants pour la manipulation et la gestion de la base sont présentés.
Depuis la barre de recherche du portail, entrez le terme SQL et sélectionnez Serveurs SQL, puis Créer Serveur SQL.
Le choix Créer Serveur SQL peut être trompeur. C’est en fait la création d’une ressource de calcul plus le moteur SQL qui se fait en quelques clics. Le serveur est déployé sans que les éléments de configuration soient nécessaires. Les seules informations à fournir sont le nom du serveur SQL qui sera suffixé par .database.windows.net, puis le compte fort et le mot de passe pour l’administrateur du serveur. Ce prérequis est obligatoire. Il existe une option Créer une base de données SQL. Ce choix est aussi possible pour créer une base mais l’écran de départ demande de sélectionner un serveur SQL existant et ouvre un menu de création de serveur si les prérequis de l’exercice suivant ne sont pas respectés.
Le compte et le mot de passe définis lors de l’installation sont à conserver précieusement. Dans les exercices à venir, ce compte est appelé compte de l’administrateur local du serveur.
Choisissez Serveur unique, puis Créer pour ouvrir le menu de création.
Sélectionnez l’abonnement, puis le groupe de ressources rg-formation-eni-test.
Dans Nom du serveur, renseignez sqlformation0001, puis choisissez l’emplacement (Europe) France-Centre.
Renseignez les valeurs Nom de l’utilisateur administrateur et un mot de passe fort, puis Suivant : Mise en réseau.
Dans Règles de pare-feu, sélectionnez Oui pour l’option Autoriser...