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Extrait - Linux De la ligne de commande à l'administration système
Extraits du livre
Linux De la ligne de commande à l'administration système Revenir à la page d'achat du livre

Administration avancée

Les outils de monitoring et de diagnostic

Lorsque vous travaillez avec des systèmes Linux, que ce soit sur un serveur, un poste de travail ou un périphérique embarqué, il est essentiel de pouvoir surveiller et diagnostiquer leur état pour assurer leur bon fonctionnement, optimiser les performances et résoudre les problèmes potentiels. Dans ce chapitre, nous explorerons une série d’outils de monitoring et de diagnostic puissants et largement utilisés par les administrateurs système pour maintenir la santé et la performance des systèmes Linux.

1. top - Surveillance des processus en temps réel

L’outil top est l’une des commandes les plus couramment utilisées pour surveiller l’utilisation du processeur et de la mémoire en temps réel. Il affiche une liste des processus en cours d’exécution, triée par leur utilisation des ressources système. Vous pouvez accéder à des informations cruciales telles que l’ID du processus, le pourcentage d’utilisation CPU, la quantité de mémoire utilisée, etc.

Pour lancer top, il suffit de taper top dans un terminal. Vous pouvez également trier la liste en fonction de différents critères, afficher des informations sur les utilisateurs, et même tuer des processus directement depuis l’interface de top.

Exécution (en temps réel) de la commande top

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  • PID : identifiant unique du processus ;

  • USER : utilisateur ayant lancé le processus ;

  • PR : priorité du processus ;

  • NI : valeur nice du processus (influence la priorité) ;

  • VIRT : quantité de mémoire virtuelle utilisée par le processus ;

  • RES : quantité de mémoire physique utilisée par le processus ;

  • SHR : quantité de mémoire partagée utilisée par le processus ;

  • S : état du processus (S pour dormant, R pour en cours d’exécution, etc.) ;

  • %CPU : pourcentage de l’utilisation du CPU par le processus ;

  • %MEM : pourcentage de l’utilisation de la mémoire physique par le processus ;

  • TIME+ : temps total d’utilisation du CPU par le processus depuis son lancement ;

  • COMMAND : nom de la commande ou du processus.

La commande top accepte plusieurs paramètres en ligne de commande pour personnaliser son comportement et son affichage. Voici une explication des principaux paramètres :

  • -d [interval] : définit l’intervalle de rafraîchissement en secondes. Par exemple, top -d 2 rafraîchira l’affichage toutes les 2 secondes.

  • -p [PID] : affiche uniquement les processus avec les PID spécifiés. Par exemple, top -p 1234 affichera uniquement le processus avec le PID 1234.

  • -u [user] : affiche uniquement les processus appartenant à l’utilisateur spécifié. Par exemple, top -u root affichera uniquement les processus de l’utilisateur root.

  • -n [number] : définit le nombre de mises à jour avant de quitter. Par exemple, top -n 10 fera dix mises à jour puis quittera.

  • -b : exécute top en mode batch, utile pour l’enregistrement dans un fichier. Par exemple, top -b -n 1 > top-output.txt enregistre une seule mise à jour dans un fichier top-output.txt.

  • -c : affiche la ligne de commande complète pour chaque processus. Par exemple, top -c montre les commandes complètes au lieu des noms abrégés.

2. htop, une alternative colorée

Qu’est-ce que htop ?

htop est un outil de gestion des processus en ligne de commande, conçu pour offrir une vue détaillée de l’utilisation des ressources système et des activités des processus en cours d’exécution. Il est écrit en C et est largement utilisé par les administrateurs système et les utilisateurs avancés pour surveiller et gérer les performances de leur système Linux.

Avant d’explorer les fonctionnalités de htop, vous devez l’installer sur votre système. Heureusement, la plupart des distributions Linux proposent...

Les sauvegardes et la restauration

La sauvegarde et la restauration de données sont des pratiques cruciales dans tout environnement informatique, y compris sous Linux, pour plusieurs raisons :

1. Pourquoi sauvegarder ?

  • Perte de données : le disque dur peut s’endommager, ou des données peuvent être supprimées accidentellement.

  • Sécurité : en cas d’attaque malveillante comme un rançongiciel, une sauvegarde peut être la seule façon de récupérer vos données sans payer de rançon.

  • Mises à jour et modifications : avant d’effectuer des changements majeurs au système, une sauvegarde permet de revenir à un état stable en cas d’échec.

  • Migration : lors du passage à une nouvelle machine ou en cas de mise à niveau du système, les sauvegardes facilitent le transfert des données.

  • Archivage : pour des raisons légales ou organisationnelles, vous pourriez avoir besoin de conserver des données pendant une longue période.

2. Pourquoi restaurer ?

  • Récupération de données : en cas de perte de données, la restauration est le processus qui permet de récupérer les données depuis une sauvegarde.

  • Économie de temps : restaurer un système à partir d’une sauvegarde peut être beaucoup plus rapide que de réinstaller et de reconfigurer tout depuis le début.

  • Restauration sélective : vous pouvez choisir de restaurer uniquement les fichiers ou les configurations qui sont nécessaires, sans affecter le reste du système.

  • Test...

La virtualisation et les containers

La virtualisation et les containers sont des technologies de pointe qui révolutionnent la manière dont nous déployons, gérons et faisons évoluer les applications et les systèmes dans le monde informatique moderne. Voici une introduction expliquant pourquoi ces technologies sont essentielles :

Dans le paysage informatique actuel, caractérisé par une demande croissante de flexibilité, d’efficacité et de scalabilité, la virtualisation et les containers émergent comme des solutions cruciales. La virtualisation, en séparant les ressources matérielles de l’utilisation du logiciel, permet aux entreprises de maximiser l’utilisation de leur infrastructure physique. Elle offre une meilleure isolation, une sécurité renforcée et une gestion plus aisée des environnements informatiques divers. Que ce soit pour tester de nouvelles applications sans risquer le système principal, pour segmenter les ressources pour différents départements ou pour exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sur un seul serveur physique, la virtualisation offre une flexibilité inégalée.

D’un autre côté, les containers représentent une évolution de cette idée, offrant une méthode encore plus légère et plus rapide pour déployer et gérer les applications. En encapsulant l’application et ses dépendances dans un conteneur isolé, les développeurs peuvent s’assurer que les applications fonctionnent de manière uniforme et prévisible, indépendamment de l’environnement dans lequel elles sont déployées. Cette cohérence est cruciale dans les environnements de développement modernes, en particulier avec l’adoption croissante de modèles de développement agile et de pratiques de DevOps.

En combinant la virtualisation et les containers, les organisations peuvent non seulement optimiser l’utilisation des ressources et réduire les coûts, mais aussi accélérer le cycle de développement des applications, améliorer la portabilité des applications et renforcer la sécurité. Ces technologies facilitent une infrastructure informatique plus réactive et adaptable, capable de répondre rapidement aux besoins changeants de l’entreprise. En somme, la virtualisation et les containers ne sont pas seulement des outils technologiques ; ils représentent une approche fondamentale pour relever les défis de l’informatique moderne.

Sous Linux, les solutions de virtualisation et de containerisation sont nombreuses...