Blog ENI : Toute la veille numérique !
🎁 Jusqu'au 25/12 : 1 commande de contenus en ligne
= 1 chance de gagner un cadeau*. Cliquez ici
🎁 Jusqu'au 31/12, recevez notre
offre d'abonnement à la Bibliothèque Numérique. Cliquez ici

Le cadre SCRUM

Introduction

C’est un cadre de travail agile qui se veut léger et simple à mettre en pratique.

Le cadre Scrum est constitué d’équipes avec des rôles, d’évènements (ou cérémonies), d’outils et de règles.

Les équipes Scrum se consolident aussi autour de certaines valeurs indispensables.

Les valeurs Scrum

Scrum dispose de ses propres valeurs :

  • Engagement à atteindre les objectifs

  • Courage

  • Focus sur le sprint

  • Ouverture sur les défis

  • Respect mutuel

Ces valeurs primordiales ont pour objectif de consolider la confiance au sein de l’équipe et ainsi lui permettre de gagner en maturité sur la transparence, l’inspection et l’adaptation qui sont les trois piliers de l’agilité.

L’équipe peut ajouter d’autres valeurs pour consolider l’esprit d’équipe comme l’appétence pour la simplification, ce qui l’engagera à ne pas s’embarquer dans des solutions complexes. L’équipe évoluera dans le projet sur la base de choses simples ce qui lui permettra de mieux gérer la complexité.

Quand je tiens le rôle de Scrum Master, j’ai pour habitude d’afficher ces valeurs sur le mur et de me mettre d’accord avec l’équipe pour les cocher une fois vraiment acquises. Par exemple, tant que le respect mutuel n’est pas ressenti dans l’équipe, on ne coche pas cette valeur. Quand l’équipe arrive à cocher toutes les valeurs, on peut alors conclure qu’elle est digne de les porter. Il me faut alors distribuer les médailles… en général en chocolat, beaucoup de chocolat.

Plus sérieusement, toutes les valeurs acquises indiqueront la maturité de l’équipe. Revenons sur ces valeurs.

  • L’engagement à atteindre les objectifs : les équipes Scrum sont autonomes, il n’y a pas de chef pour imposer quoi que ce soit. Les équipes s’organisent elles-mêmes et cette liberté implique une rigueur et une honnêteté sans faille. Sans ces qualités humaines, l’engagement serait un leurre ! Nombreux sont ceux qui pensent qu’il faut forcément un chef dans une organisation pour faire avancer les choses. Quand vous avez l’esprit agile, vous êtes persuadé que si tout le monde y met du sien, on peut construire ensemble de très belles choses sans avoir besoin de chef. Concept sans doute utopique dans d’autres domaines, mais en entreprise, c’est plus facilement concevable. Les valeurs Scrum sont là pour communiquer le bel état d’esprit à...

Les rôles

Il n’y a pas de chef dans Scrum mais des rôles à haute responsabilité. Il n’y a que quatre rôles pour assurer l’exécution d’un projet agile. Le Product Owner (PO), le Scrum Master, l’équipe développement et les stakeholder ou parties prenantes en français. On peut même élargir ce quatrième rôle de stakeholder en y intégrant l’utilisateur ou le client ou le sponsor qui rappellera les contraintes budgétaires. Les managers bien sûr font aussi partie de ce groupe.

images/10.png

1. Le Product Owner

Le Product Owner (PO) est le responsable de la réussite du produit. En réalité, tout le monde doit l’être, mais il doit donner à tout le monde l’envie de cette réussite. Le PO représente le client, il doit donc comprendre au mieux ses besoins afin de les transcrire ensuite fidèlement à l’équipe de développement. En effet, l’une des responsabilités du PO est d’alimenter le Product Backlog (tableau des besoins utilisateurs à court terme) avec les fonctionnalités (US) que l’équipe technique va devoir développer. L’autre responsabilité, sans aucun doute plus complexe, est de définir la priorité des US à réaliser. Bien avant de commencer les échanges avec les développeurs, le PO aura eu plusieurs réunions avec différentes personnes du métier pour s’assurer que le produit à développer correspond parfaitement aux attentes du client ou des utilisateurs.

Les différents échanges entre le PO, les experts métier, les responsables produit, les utilisateurs et les dirigeants pour cerner le besoin aboutissent à l’élaboration d’une Roadmap globale qui représente la vision à long terme du projet. Cette vision pourra être matérialisée sur un mur, à l’aide de Post-it !

Une des grandes responsabilités du PO est de s’approprier le futur produit et de tout faire pour que le projet soit un succès. Il doit donc faire en sorte de s’assurer que tout le monde a bien compris ce qu’il fallait faire. C’est cette compréhension du produit à mettre...

Les outils Scrum

Dans cette section, nous allons suivre la vie d’un projet depuis le départ et ainsi découvrir au fur et à mesure tous les outils que Scrum met à disposition pour mener à bien un projet.

Tout projet commence par une idée, un besoin. On parle aussi d’opportunité car chaque idée peut être une opportunité pour faire avancer les choses. On va donc, à partir de l’étincelle de départ, recenser toutes les actions nécessaires pour réaliser le projet. S’agissant d’un projet informatique, il faudra recueillir d’une manière ou d’une autre l’ensemble des fonctionnalités à coder dans la future application.

1. Technique pour recueillir les besoins

Nous allons passer rapidement en revue différentes techniques pour recueillir les besoins pour finir par la technique du Story Mapping qui est, de loin, la meilleure façon de procéder pour identifier les besoins du client.

Le but du jeu dans le recueil des besoins est d’obtenir une parfaite vision de toutes les fonctionnalités qui devront être développées. C’est le point de départ de toute aventure de programmation informatique : découvrir les fonctionnalités qui devront être transformées en ligne de code.

La Roadmap globale

Dans tout projet, il n’y a pas dix mille façons d’atteindre les objectifs : il faut parfaitement connaître le produit et se donner les moyens de le fabriquer ! Nous devons donc disposer d’une excellente vision du produit pour mieux le fabriquer.

En général, tout le monde fait la même chose, en mode agile ou pas, et se pose les mêmes questions : Quelles sont les fonctionnalités que les clients souhaitent avoir ? Que font les concurrents ? Comment pouvons-nous améliorer le produit pour faire mieux que la concurrence ? Quelle est la meilleure manière de résoudre les différents problèmes ? En mettant en place une Roadmap ou feuille de route, nous allons pouvoir matérialiser les réponses aux questions et ainsi être en mesure d’avoir une bonne vision du produit final. La Roadmap globale est un outil bien connu dans la gestion de projet ; l’agilité...