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Extrait - Les réseaux Administrez un réseau sous Windows ou sous Linux : Exercices et corrigés (7e édition)
Extraits du livre
Les réseaux Administrez un réseau sous Windows ou sous Linux : Exercices et corrigés (7e édition)
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Corrigé 5

Prérequis

1.

a., c., d.

Seuls POP (Post Office Protocol), IMAP (Internet Message Access Protocol), SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) sont des protocoles liés au courrier électronique. NTP (Network Time Protocol) permet de synchroniser des horloges à partir d’une source fiable. NNTP (Network News Transfer Protocol) correspond au protocole utilisé pour gérer les échanges avec des forums de discussion.

2.

Le mode connecté, sur un réseau local dans un environnement TCP/IP, est réalisé par TCP (Transmission Control Protocol), le mode non connecté est réalisé par UDP (User Datagram Protocol).

3.

Tout ordinateur exécutant TCP/IP dispose du fichier services. Ce fichier est présent dans %SystemRoot%\System32\Drivers\etc sur des systèmes d’exploitation Windows. Sur les systèmes Unix et Linux, ce fichier est dans /etc.

4.

Le masque permet à un hôte IP, d’une part de préciser comment sa propre adresse IP est découpée en partie réseau et en partie hôte, d’autre part de savoir si les autres adresses IP sont sur le même réseau logique ou non.

5.

La passerelle par défaut est l’adresse IP d’un routeur du réseau logique qui permet de préciser comment sortir du réseau courant. Sans cette information, un hôte ne peut pas communiquer avec...

Corrigé 5.1 Protocoles liés à TCP/IP

1.

NTP

 

Network Time Protocol

NNTP

Network News Transfer Protocol

SMTP

Simple Mail Transfer Protocol

HTTP

HyperText Transfer Protocol

DHCP

Dynamic Host Configuration Protocol

POP

Post Office Protocol

HTTPS

HyperText Transfer Protocol Secured

IMAP

Internet Message Access Protocol

RDS

Remote Desktop Services

2.

NNTP

 

Forum de discussion

POP

Réception du courrier

IMAP

Téléchargement des en-têtes de courrier électronique

NTP

Synchronisation du temps

DNS

Résolution de noms sur Internet

HTTPS

Connexion web sécurisée

SMTP

Envoi de courrier sortant

RDS

Connexion en mode graphique à distance

HTTP

Connexion web

DHCP

Obtention de paramètres TCP/IP automatiques

3.

Mode connecté

Mode non connecté

NNTP

NTP

SMTP

DHCP

HTTP

 

POP

 

HTTPS

 

IMAP

 

RDS

 

Corrigé 5.2 Identification des services démarrés

1.

Voici les ports que nous avons identifiés comme étant des services couramment utilisés. Ces informations ont été obtenues en accédant à l’URL suivante : http://www.iana.org/assignments/port-numbers

tcpmux            1/tcp    TCP Port Service Multiplexer 
tcpmux            1/udp    TCP Port Service Multiplexer 
ftp              21/tcp    File Transfer [Control] 
ftp              21/udp    File Transfer [Control] 
ssh              22/tcp    Secure Shell (SSH) Protocol 
ssh              22/udp    Secure Shell (SSH) Protocol 
telnet           23/tcp    Telnet 
telnet           23/udp    Telnet 
time             37/tcp    Time 
time             37/udp    Time 
gopher           70/tcp    Gopher 
gopher           70/udp    Gopher 
finger           79/tcp    Finger 
finger           79/udp    Finger 
pop2            109/tcp    Post Office Protocol - Version 2 
pop2            109/udp    Post Office Protocol - Version 2 
pop3            110/tcp    Post...

Corrigé 5.3 Protocoles IP utilisés

1.

Pour répondre à cette question, vous pouvez rechercher le fichier protocol sur votre ordinateur. Celui-ci contient les associations entre les protocoles IP et leur numéro.

Protocole IP

Numéro

ICMP

1

UDP

17

TCP

6

AH

51

ESP

50

GRE

47

2.

AH

 

Signature des trames avec IPsec

 

ICMP

 

Test de connectivité (commande ping)

 

GRE

 

Chiffrement des données en PPTP

 

UDP

 

Assure un échange rapide entre datagrammes

 

ESP

 

Chiffrement des données en L2TP

 

TCP

 

Propose un mode connecté assurant la fiabilité des échanges

 

ICMP

 

Informe un émetteur lorsqu’un datagramme ne peut pas atteindre sa destination

Corrigé 5.4 Classes d’adresses IPv4

1.

Une adresse IP version 4.0 (IPv4) se décompose en 4 octets soit 4 x 8 bits. Chaque octet commence à 0 et finit à 255 soit en binaire de 0000 0000 à 1111 1111. Pour définir la classe d’une adresse, il faut se concentrer sur le premier octet.

Binaire

Décimal

Bornes

Classe

Minimum>

Maximum

Minimum

Maximum

 

 

0000 0000

0111 1111

0

127

1

126

A

1000 0000

1011 1111

128

191

128

191

B

1100 0000

1101 1111

192

223

192

223

C

1110 0000

1110 1111

224

239

224

139

D

1111 0000

1111 1111

240

255

240

255

E

 

Les adresses de classe A débutent à 0 et finissent à 127 pour le premier octet. Pour l’adressage d’un ordinateur, il ne faut pas utiliser les adresses commençant par 0 car il n’existe pas de réseau 0, ni celles commençant par 127 (127.0.0.1 à 127.255.255.254) car elles identifient l’hôte local (localhost).

2.

L’adresse IP se décompose ainsi, suivant la classe :

Écriture en binaire du premier octet

Classe

Description

Réseau

Partie hôte

0xxx xxxx

A

Unicast

1 octet

3 octets

10xx xxxx

B

Unicast

2 octets

2 octets

110x xxxx

C

Unicast

3 octets

1 octet

1110 xxxx

D

Multicast

4 octets

0 octets

1111 xxxx

E

Expérimental

X

X

3.

Pour trouver les masques de chaque classe, en binaire, il suffit de mettre des 1 dans le(s) octet(s) de la partie réseau, une adresse est composée de 32 bits réparties en 4 octets (4x8bits) :

 

 

 

Octet 1

Octet 2

Octet 3

Octet 4

Classe A

Binaire

1111 1111

0000 0000

0000 0000

0000 0000

Décimal

255

0

0

0

Classe B

Binaire

1111 1111

1111 1111

0000 0000

0000 0000

Décimal

255

255

0

0

Classe C

Binaire

1111 1111

1111 1111

1111 1111

0000 0000

Décimal

255

255

255

0

 

Le résultat obtenu est le suivant :

Pour la classe A, un masque en 255.0.0.0,

Pour la classe B, un masque en 255.255.0.0,

Pour la classe C, un masque en 255.255.255.0.

4.

La classe vous permet de définir la partie réseau, la partie hôte et le masque de chaque adresse. Vous pouvez vous reporter aux corrigés des points 1, 2, 3 de cet énoncé.

Adresse IP

Classe

Partie réseau

Partie hôte

Masque

172.15.200.1

B

172.15

200.1

255.255.0.0

192.20.4.1

C

192.20.4

1

255.255.255.0

8.7.5.18

A

8

7.5.18

255.0.0.0

191.10.8.3

B

191.10

8.3

255.255.0.0

126.200.1.4...

Corrigé 5.5 Adresses particulières IPv4

Adresse IP

Valide (O ou N)

Explication

192.118.275.3

N

Elle est invalide car le troisième octet est supérieur à 255.

192.168.0.1

O

Cette adresse est utilisée en tant qu’adresse IP intranet pour l’ordinateur qui exécute le partage de connexion internet. Cette adresse fait partie des adresses non utilisées sur Internet (RFC 1918).

172.17.255.0

O

C’est une adresse de classe B. L’identifiant d’hôte (255.0) ne comporte ni tous les bits à 0, ni tous à 1.

191.100.2.255

O

C’est également une adresse IP de classe B.

127.0.0.1

N

C’est la boucle locale. Cette adresse est utilisée pour accéder à un service réseau sur l’ordinateur local sans passer par la carte réseau.

169.254.100.9

O

Attention cependant, sur les ordinateurs Windows, clients DHCP, une adresse IP de la forme 169.254.*.* est attribuée lorsque aucun serveur DHCP n’est disponible.

0.0.0.7

N

Dans certaines trames, lorsqu’il est sous-entendu et non ambigu, le numéro de réseau peut être remplacé par des 0. Il doit s’agir ici d’un réseau courant de classe C dont la partie hôte est 7.

0.0.0.0

N

C’est l’adresse IP qui est momentanément attribuée à un hôte client DHCP avant qu’il n’ait pu trouver de serveur....

Corrigé 5.6 Adresses privées et publiques

1.

C’est la RFC 1918 qui définit les adresses IP privées, c’est-à-dire celles qui ne sont pas utilisées sur Internet et qui peuvent, par conséquent, être spécifiées aux hôtes d’un intranet situés derrière un proxy.

 

Les adresses privées sont :

Classe A : 10.0.0.0 à 10.255.255.255 avec un masque en 255.0.0.0.

Classe B : 172.16.0.0 à 172.31.255.255 avec un masque en 255.240.0.0.

Classe C : 192.168.0.0 à 192.168.255.255 avec un masque en 255.255.0.0.

 

On obtient ainsi le schéma complété suivant :

images/05TP27.png

Corrigé 5.7 Notation CIDR

1.

Avec la notation CIDR, il faut indiquer le nombre de bits contenus dans la partie réseau. Il faut toujours commencer par le bit de poids fort (par la gauche de l’octet). Notons ci-dessous les valeurs remarquables que nous allons retrouver systématiquement.

Nombre de bits à 1 dans l’octet

Écriture binaire de l’octet

Octet décimal

1

1000 0000

128

2

1100 0000

192

3

1110 0000

224

4

1111 0000

240

5

1111 1000

248

6

1111 1100

252

7

1111 1110

254

8

1111 1111

255

Le tableau suivant est obtenu (en calculant le nombre de bits à 1) :

Masque décimal

Octet 1

Octet 2

Octet 3

Octet 4

Notation CIDR

255.0.0.0

1111 1111

0000 0000

0000 0000

0000 0000

/8

255.255.255.0

1111 1111

1111 1111

1111 1111

0000 0000

/24

255.255.0.0

1111 1111

1111 1111

0000 0000

0000 0000

/16

255.240.0.0

1111 1111

1111 0000

0000 0000

0000 0000

/12

255.255.224.0

1111 1111

1111 1111

1110 0000

0000 0000

/19

255.255.255.248

1111 1111

1111 1111

1111 1111

1111 1000

/29

255.252.0.0

1111 1111

1111 1100

0000 0000

0000 0000

/14

2.

CIDR

Octet 1

Octet2

 

128

64

32

16

8

4

2

1

128

64

32

16

8

4

2

1

/9

1

1

1

1

1

1

1

1

1

0

0

0

0

0

0

0

/13

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

0

0

0

/30

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

/17

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

/21

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

/23

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

/10

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

0

0

0

0

0

0

CIDR

Octet 3

Octet 4

 

128

64

32

16

8

4

2

1

128

64

32

16

8

4

2

1

/9

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

/13

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

/30

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

0

0

/17

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

/21

1

1

1

1

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

/23

1

1

1

1

1

1

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

/10

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

CIDR

Octet1

Octet2

Octet3

Octet4

Masque

/9

255

128

0

0

255.128.0.0

/13

255

248

0

0

255.248.0.0

/30

255

255

255

252

255.255.255.252

/17

255

255

128

0

255.255.255.128

/21

255

255

248

0

255.255.248.0

/23

255

255

254

0

255.255.254.0

/10

255

192

0

0

255.192.0.0

3.

Masque décimal

 

Au départ, vous pouvez décomposer le masque CIDR par octets, ainsi pour la première notation, vous obtenez :

 

 

Octet 1

Octet 2

Octet 3

Octet 4

/21

Bits

8

8

5

0

Binaire

1111 1111

1111 1111

1111 1000

0000 0000

Décimal

255

255

248

0

La limite entre la partie réseau et la partie hôte se situe entre le 5ème et le 6ème bit du 3ème octet. Vous obtenez pour la notation /21 un masque en :...

Corrigé 5.8 Identification des problèmes de masque

1.

Examinons, pour chacune des situations, l’incidence de problème de masque sur la communication entre les hôtes des deux sous-réseaux.

Vous positionnez immédiatement, X pev X dans le tableau ci-contre pour X= {A, B, C, D, E}.

A pev B

A veut savoir si B est sur son réseau logique. A va s’appliquer son masque pour calculer son adresse réseau et va appliquer son masque à B pour trouver son adresse réseau. Soit :

 

Pour A

10.11.2.1

Pour B

192.168.1.35

 

 

And 255.0.0.0

 

And 255.0.0.0

 

 

10.0.0.0

 

192.0.0.0

10.0.0.0 = 192.0.0.0, ce qui est faux ! A ne peut donc envoyer un datagramme à B qu’en utilisant la passerelle par défaut, si elle est définie ; ce qui est le cas ici.

Donc :

A envoie le datagramme au routeur. Le routeur va rechercher le poste B sur le réseau 2 et ne va pas obtenir de réponse. Vous notez F pour Faux.

A pev C

A va calculer l’adresse réseau des deux hôtes. IPA And mA = IPC And mA, soit 10.0.0.0 = 10.0.0.0, ce qui est vrai ! A va faire une diffusion sur le réseau 1 et obtenir une réponse. Vous notez V pour Vrai.

A pev D

10.0.0.0 = 192.0.0.0, ce qui est faux ! A sollicite la passerelle avec une requête ARP (IPX).

A envoie le datagramme au routeur. On calcule IPY And mY = IPD And mY, soit 192.168.1.0 = 192.168.1.0, ce qui est vrai ! Le routeur effectue une diffusion, ARP (IPD), dans le réseau 2, il trouve l’hôte et lui transmet le datagramme. Vous notez P car la liaison s’effectue par la passerelle.

A pev E

IPA And mA = IPE And mA, soit 10.0.0.0 = 192.0.0.0, ce qui est faux ! A sollicite la passerelle avec une requête ARP (IPX).

A envoie le datagramme au routeur. IPY And mY = IPE And mY, 192.168.1.0 = 192.168.2.0, ce qui est faux ! Le routeur ne peut pas contacter l’hôte. Vous notez F.

B pev A

IPB And mB = IPA And mB, soit 192.0.0.0 = 10.0.0.0, ce qui est faux ! B sollicite la passerelle avec une requête ARP (IPX).

La passerelle va finalement corriger le problème en adressant...

Corrigé 5.9 Identification de problèmes multiples

A pev B

192.167.5.0 = 192.168.5.0, est faux. A va donc interroger la passerelle. La passerelle dispose de trois interfaces X, Y, Z. Ces interfaces sont définies respectivement dans les sous-réseaux suivants : 192.168.5.0/24, 172.20.0.0/16 et 172.19.0.0/16.

La passerelle identifie B, s’il existe, comme appartenant nécessairement au réseau 1. Une diffusion ARP est réalisée pour trouver B avec succès. Vous notez comme réponse P, car c’est la passerelle qui corrige le problème ici. 

A pev C

IPA And mA = IPC And mA, donne 192.167.5.0 = 172.20.1.0, ce qui est faux.

La passerelle est utilisée. Celle-ci identifie le réseau destinataire de C comme étant le réseau 3. Or, C n’est pas sur ce réseau (problème d’adressage). Une requête ARP est envoyée sur le réseau 3 pour que C se manifeste. Malheureusement, il ne recevra jamais la trame. Vous notez ici F pour Faux.

A pev D

IPA And mA = IPD And mA, soit 192.167.5.0 = 172.20.1.0, c’est faux.

Ici, la passerelle est utilisée. Celle-ci identifie Réseau 3 comme destinataire de la trame. Or, D se trouve effectivement sur le réseau et reçoit la trame. Vous notez V pour Vrai.

A pev E

Même résultat que pour D.

A pev F

IPA And mA = IPF And mA, soit 192.167.5.0 = 172.19.2.0, c’est faux. La passerelle est sollicitée. Le réseau 2 est identifié. F répond à la demande ARP et peut ainsi recevoir la trame envoyée par A. Bien que l’acheminement de la trame semble fonctionner...

Corrigé 5.10 Écriture CIDR et plages d’adresses

1.

Vous positionnez tous les bits à 0 de l’hôte sauf un pour obtenir la valeur minimale. Vous positionnez tous les bits à 1 de l’hôte sauf un pour obtenir la valeur maximale. Voici les différentes écritures binaires qui servent à remplir le tableau final.

 

 

Octet 1

Octet 2

Octet 3

Octet 4

170.100/16

Minimum

170

100

0000 0000

0000 0001

 

Maximum

170

100

1111 1111

1111 1110

10/9

Minimum

10

0000 0000

0000 0000

0000 0001

 

Maximum

10

0111 1111

1111 1111

1111 1110

192.168.1.196/30

Minimum

192

168

1

1100 0101

 

Maximum

192

168

1

1100 0110

195.102.20.184/29

Minimum

195

102

20

1011 1001

 

Maximum

195

102

20

1011 1110

131.107.200/21

Minimum

131

107

1100 1000

0000 0001

 

Maximum

131

107

1100 1000

1111 1110

10.2/18

Minimum

10

2

0000 0000

0000 0001

 

Maximum

10

2

0011 1111

1111 1110

191.25.3.96/27

Minimum

191

25

3

0110 0001

 

Maximum

191

25

3

0111 1110

8.20.18/23

Minimum

8

20

0001 0010

0000 0001

 

Maximum

8

20

0001 0011

1111 1110

Ci-joint le tableau résultant :

Plage CIDR

Plage valide

Diffusion

170.100/16

170.100.0.1 à 170.100.255.254

170.100.255.255

10/9

10.0.0.1 à 10.127.255.254

10.127.255.255

192.168.1.196/30

192.168.1.197 à 192.168.1.198

192.168.1.199

195.102.20.184/29

195.102.20.185 à 195.102.20.190

195.102.20.191

131.107.200/21

131.107.200.1 à 131.107.207.254

131.107.207.255

10.2/18

10.2.0.1 à 10.2.63.254

10.2.63.255

191.25.3.96/27

191.25.3.97 à 191.25.3.126

191.25.3.127

8.20.18/23

8.20.18.1 à 8.20.19.254

8.20.19.255

2.

Le tableau résultant est :

Plage CIDR

Plage complète

Commentaire

0/1

0.0.0.0 à 127.255.255.255

Classe A

128/2

128.0.0.0 à 191.255.255.255

Classe B

192/3

192.0.0.0 à 223.255.255.255

Classe C

224/4

224.0.0.0 à 239.255.255.255

Classe D

240/4

240.0.0.0 à 255.255.255.255

Classe E

172.16/12

172.16.0.0 à 172.31.255.255

Plages disponibles (partie de la RFC 1918).

192.168/16

192.168.0.0 à 192.168.255.255

Plages disponibles (partie de la RFC 1918).

3.

Pour compléter correctement le tableau, vous déterminez d’abord l’octet dans lequel se fait la séparation entre la partie réseau et la partie hôte. Pour la première plage d’adresses IP, la séparation se fait sur l’octet...

Corrigé 5.11 Décomposition en sous-réseaux

1.

220.100.80/24 avec 4 réseaux logiques et 10 hôtes par sous-réseau.

Pour coder 4 réseaux logiques, il faut utiliser 2 bits, soit 2 puissance 2 = 4 sous-réseaux possibles.

Vous partez d’un masque /24, la nouvelle notation CIDR est donc /24+2=/26.

Le masque décimal correspondant est 255.255.255.192 (192 s’écrit 1100 0000 en binaire). 

L’incrément est 0100 0000, soit 64 en décimal.

Les sous-réseaux sont donc :

Numéro de sous-réseau

Préfixe binaire

Minimum (Octet 4)

Maximum (Octet 4)

Plage de sous-réseaux

Adresse de réseau

Adresse de diffusion

0

00

0000 0000

0011 1111

220.100.80.1

à

220.100.80.62

220.100.80.0

220.100.80.63

1

01

0100 0000

0111 1111

220.100.80.65

à

220.100.80.126

220.100.80.64

220.100.80.126

2

10

1000 0000

1011 1111

220.100.80.129

à

220.100.80.190

220.100.80.128

220.100.80.191

3

11

1100 0000

1111 1111

220.100.80.193

à

220.100.80.254

220.100.80.192

220.100.80.255

2.

172.18/16 avec 10 réseaux logiques et 500 hôtes par sous-réseau.

 

Pour coder 10 réseaux logiques, il faut utiliser 4 bits, 2 puissance 4 = 16 sous-réseaux possibles.

Vous partez d’un masque /16, la nouvelle notation CIDR est donc /16+4=/20.

Le masque décimal correspondant est 255.255.240.0 (240 s’écrit 1111 0000 en binaire). 

L’incrément est 0001 0000, soit 16 en décimal.

Les sous-réseaux sont donc :

Numéro de sous-réseau

Préfixe binaire

Minimum (Octet 3)

Maximum (Octet 3)

Plage de sous-réseaux

Adresse de réseau

Adresse de diffusion

0

0000

0000 0000

0000 1111

172.18.0.1 à

172.18.15.254

172.18.0.0

172.18.15.255

1

0001

0001 0000

0001 1111

172.18.16.1 à

172.18.31.254

172.18.16.0

172.18.31.255

2

0010

0010 0000

0010 1111

172.18.32.1 à

172.18.47.254

172.18.32.0

172.18.47.255

3

0011

0011 0000

0011 1111

172.18.48.1 à

172.18.63.254

172.18.48.0

172.18.63.255

4

0100

0100 0000

0100 1111

172.18.64.1 à

172.18.79.254

172.18.64.0

172.18.79.255

5

0101

0101 0000

0101 1111

172.18.80.1 à

172.18.95.254

172.18.80.0

172.18.95.255

6

0110

0110 0000

0110 1111

172.18.96.1 à

172.18.111.254

172.18.96.0

172.18.111.255

7

0111

0111 0000

0111 1111

172.18.112.1 à

172.18.127.254

172.18.112.0...

Corrigé 5.12 Identification de l’appartenance à un sous-réseau

1.

Dans un premier temps, nous allons effectuer une conversion du troisième octet qui est pressenti pour être séparé en deux. En effet, la solution évidente qui consisterait à prendre un masque de classe C (255.255.255.0) n’est pas possible, car dans ce cas l’adresse IPE devient une diffusion, donc invalide (IPE=130.120.204.255).

Adresse

Octet 3 décimal

Octet 3 binaire

IPA

82

0101 0010

IPB

78

0100 1100

IPC

65

0100 0001

IPD

127

0111 1111

IPE

204

1100 1100

IPF

195

1100 0011

 

Les différences entre les trois bits de poids forts du troisième octet apparaissent. 

Le masque à trouver est donc 255.255.224.0, ou encore /19 en écriture CIDR.

Cette décomposition sur trois bits permet cependant normalement de créer 8 sous-réseaux (2 Puissance 3).

 

Voici ce que nous observons en nous basant sur ce masque :

Réseau A : 130.120.64 /19. Il s’agit en fait du sous-réseau 3 (préfixe binaire 010).

Réseau B : 130.120.96 /19. Il s’agit du sous-réseau 4 (préfixe binaire 011).

Réseau C : 130.120.192 /19. Il s’agit du sous-réseau 7 (préfixe binaire 110).

2.

L’objectif est d’identifier l’appartenance à chaque sous-réseau. Écrivons le troisième octet en binaire pour mieux visualiser le préfixe de sous-réseau associé.

Référence

Adresse IP

Octet 3 en binaire

Réseau concerné

IPG

130.120.94.31

0101 1110

Sous-réseau 3 / Réseau A

IPH

130.120.138.7

1000 1010

Sous-réseau 5

IPI

130.120.203.9

11010001

Sous-réseau 7 / Réseau C

IPJ

130.120.175.91

1010 1111

Sous-réseau 6

IPK

130.120.103.47

0110 0111

Sous-réseau 4 / Réseau B

IPL

130.120.28.8

0001 1100

Sous-réseau 1

IPM

130.120.95.114

0101 1111

Sous-réseau 3 / Réseau A

IPN

130.120.62.12

0011 1110

Sous-réseau 2

IPQ

130.120.112.3

0111 0000

Sous-réseau 4 / Réseau B

IPR

130.120.56.57

0011 1000

Sous-réseau 2

IPS

130.120.136.61

1000 1000

Sous-réseau 5

IPT

130.120.248.6

1111 1000

Sous-réseau 8

3.

Il faut exprimer toutes les combinaisons possibles pour faciliter l’écriture des plages de sous-réseaux.

Numéro de sous-réseau...

Corrigé 5.13 Recherche de masque

1.

Dans un premier temps, nous allons effectuer une conversion du deuxième octet qui est pressenti pour être séparé en deux. En effet, nous cherchons ici la solution pour minimiser le nombre de réseaux logiques possibles (ou à maximiser le nombre d’hôtes par réseau logique).

Adresse

Octet 2 décimal

Octet 2 binaire

IPA

163

1010 0011

IPB

174

1010 1110

IPC

200

1100 1000

IPD

193

1100 0001

IPE

144

1001 0000

IPF

159

1001 1111

IPG

109

0110 1101

 

Il est bien visible que les différences apparaissent entre les quatre bits de poids forts du deuxième octet.

Le masque à trouver est donc 255.240.0.0 ou /12 en écriture CIDR.

Cette décomposition sur quatre bits permet de créer 2 puissance 4 = 16 sous-réseaux.

Numéro de sous-réseau

Préfixe binaire

Octet décimal

Notation CIDR

Réseau

0

0000 0000

0

10.0 /12

Réseau 1

1

0001 0000

16

10.16 /12

Réseau 2

2

0010 0000

32

10.32 /12

Réseau 3

3

0011 0000

48

10.48 /12

Réseau 4

4

0100 0000

64

10.64 /12

Réseau 5

5

0101 0000

80

10.80 /12

Réseau 6

6

0110 0000

96

10.96 /12

Réseau 7 / Réseau D

7

0111 0000

112

10.112 /12

Réseau 8

8

1000 0000

128

10.128 /12

Réseau 9

9

1001 0000

144

10.144 /12

Réseau 10 / Réseau C

10

1010 0000

160

10.160 /12

Réseau 11 / Réseau A

11

1011 0000

176

10.176 /12

Réseau 12

12

1100 0000

192

10.192 /12

Réseau 13 / Réseau B

13

1101 0000

208

10.208 /12

Réseau 14

14

1110 0000

224

10.224 /12

Réseau 15

15

1111 0000

240

10.240 /12

Réseau 16

 

Voici ce que nous observons en nous basant sur ce masque :

Réseau A : 10.160 /12. Il s’agit en fait du sous-réseau 10 (préfixe binaire 1010).

Réseau B : 10.192 /12. Il s’agit du sous-réseau 12 (préfixe binaire 1100).

Réseau C : 10.144 /12. Il s’agit du sous-réseau 9 (préfixe binaire 1001).

Réseau D : 10.96 /12. Il s’agit du sous-réseau 6 (préfixe binaire 0110).

2.

L’objectif est d’identifier l’appartenance à chaque sous-réseau. Écrivons le deuxième octet en binaire pour mieux visualiser le préfixe de sous-réseau associé.

Référence

Adresse...

Corrigé 5.14 Appartenance à un même sous-réseau

Dans chaque cas, définissez le numéro de réseau et la plage d’adresses valides. À partir de là, et en fonction des adresses proposées, il ne reste plus qu’à identifier les adresses valides.

Pour réaliser cet exercice, vous avez deux possibilités :

  • Soit calculer la première et la dernière adresse de la plage.

  • Soit transformer en binaire l’octet sur lequel se fait la séparation entre la partie réseau et la partie hôte de toutes les adresses.

Première méthode :

Exemple pour la première adresse : 130.95.101.23/19

La séparation s’effectue sur l’octet 3.

Adresse

Octet 3 en binaire

Adresse de départ

130.95.101.23

0110 0101

Adresse de réseau (tous les bits d’hôtes = 0)

130.95.96.0

0110 0000

Adresse de diffusion (tous les bits d’hôtes = 1)

130.95.127.255

0111 1111

Plage d’adresse : 130.95.96.0 à 130.95.127.255.

Vous regardez ensuite chaque adresse et vous pouvez déterminer que les adresses faisant partie de la plage sont les adresses 1, 3, 4, 5, 7.

Seconde méthode :

Pour chaque adresse, vous transformez le troisième octet en binaire et vous comparez les trois bits de poids fort. S’ils sont identiques, les adresses font partie du même sous-réseau que l’adresse de départ.

N

Adresse...

Corrigé 5.15 Définition des tables de routage

1.

Définition des plages d’adresses des réseaux

Définissons ces différentes plages d’adresses.

10 /8 :

La plage d’adresses valides est 10.0.0.1 à 10.255.255.254. Le masque décimal est 255.0.0.0.

IPA=10.255.255.254

172.16 /16 :

La plage d’adresses valides est 172.16.0.1 à 172.16.255.254. Le masque décimal est 255.255.0.0.

Donc IPB=172.16.255.254 et IPD=172.16.255.253.

192.168.2 /24 :

La plage d’adresses valides est 192.168.2.1 à 192.168.2.254. Le masque décimal est 255.255.255.0.

Donc IPC=192.168.2.254, IPE=192.168.2.253 et IPG=192.168.2.252.

172.20 /16 :

La plage d’adresses valides est 172.20.0.1 à 172.20.255.254. Le masque décimal est 255.255.0.0.

Donc IPH=172.20.255.254.

192.168.1 /24 :

La plage d’adresses valides est 192.168.1.1 à 192.168.1.254. Le masque décimal est 255.255.255.0.

Donc IPF=192.168.1.254 et IPI=192.168.1.253.

192.168.3 /24 :

La plage d’adresses valides est 192.168.3.1 à 192.168.1.254. Le masque décimal est 255.255.255.0.

Donc IPJ=192.168.3.254.

2.

Définition des tables de routage complètes

Nous allons examiner chaque routeur pour définir leur table de routage complète.

Routeur ABC

Les réseaux logiques 10/8, 172.16/16 et 192.168.2/24 sont connus du routeur parce que ce dernier dispose d’interfaces sur ces réseaux.

Nous allons dans un premier temps faire apparaître les adresses IP des interfaces (lignes 1 à 3) et les diffusions sur les réseaux logiques (lignes 4 à 6).

Nous utilisons la notation Windows pour préciser dans la table de routage que le réseau est connu de l’interface locale. Nous précisons ensuite les numéros de réseau des interfaces du routeur (lignes 7 à 10).

Nous pouvons finalement ajouter les autres réseaux logiques (lignes 11 à 13) représentés en gras.

Adresse réseau

Masque

Passerelle

Interface

Métrique

1

10.255.255.254

255.255.255.255

127.0.0.1

127.0.0.1

1

2

172.16.255.254

255.255.255.255

127.0.0.1

127.0.0.1

1

3

192.168.2.254

255.255.255.255

127.0.0.1

127.0.0.1

1

4

10.255.255.255

255.255.255.255

10.255.255.254

10.255.255.254

1

5

172.16.255.255

255.255.255.255

172.16.255.254

172.16.255.254

1

6

192.168.2.255...

Corrigé 5.16 Factorisation d’une table de routage

Écrivez en binaire le dernier octet non nul du numéro de réseau pour identifier la partie qui peut être factorisée :

a.

Valeur décimale du deuxième octet

Écriture binaire

 

Valeur décimale du deuxième octet

Écriture binaire

112

0111 0000

120

0111 1000

113

0111 0001

121

0111 1001

114

0111 0010

122

0111 1010

115

0111 0011

123

0111 1011

116

0111 0100

124

0111 1100

117

0111 0101

125

0111 1101

118

0111 0110

126

0111 1110

119

0111 0111

127

0111 1111

Réseau

Masque

Passerelle

Interface

136.112.0.0

255.240.0.0

172.100.1.253

172.100.1.254

b.

Valeur décimale du troisième octet

Écriture binaire

180

1011 0100

181

1011 0101

182

1011 0110

183

1011 0111

Réseau

Masque

Passerelle

Interface

196.202.180.0

255.255.252.0

193.102.36.193

193.102.36.195

c.

Valeur décimale du troisième octet

Écriture binaire

 

Valeur décimale du troisième octet

Écriture binaire

96

0110 0000

100

0110 1100

97

0110 0001

101

0110 1101

98

0110 0010

102

0110 1110

99

0110 0011

103

0110 1111

Réseau

Masque

Passerelle

Interface

192.101.96.0

255.255.248.0

201.3.216.250

201.3.216.253

d.

Valeur décimale du troisième octet

Écriture binaire

 

Valeur décimale du troisième octet

Écriture binaire

40

0010 1000

44

0010 1100

41

0010 1001

45

0010 1101

42

0010 1010

46

0010 1110

43

0010 1011

47

0010 1111

Réseau

Masque

Passerelle

Interface

40.0.0.0

248.0.0.0

160.132.51.254

160.132.50.252

Corrigé 5.17 Caractéristiques d’une adresse IPv6

Identifiez pour chaque question la bonne réponse.

1.

c.

Une adresse IPv6 est constituée de 16 octets.

2.

d.

Une adresse IPv6 s’écrit généralement en hexadécimal en utilisant le ‘:’ comme séparateur.

3.

a.

Une adresse unicast fait référence à un seul destinataire sur une étendue donnée.

4.

b.

Une adresse multicast fait référence à un ensemble d’hôtes.

5.

c.

Une adresse anycast désigne un destinataire parmi plusieurs.

6.

c.

L’étendue d’une adresse est soit identifiée par le préfixe de cette adresse, pour les adresses unicast et anycast, soit par le champ Etendue présent dans le préfixe pour une adresse multicast. Ainsi, seule la réponse "c" est correcte.

7.

 

Entre deux séparateurs ‘:’, il y a deux octets appelés un mot. Une adresse IPv6 comporte 16 octets (8 mots séparés par ‘:’). Il suffit de comptabiliser le nombre d’octets représentés et de les soustraire à 16 pour identifier le nombre d’octets factorisés.

 

a.

« 2080 », « 8 », « 800 », « 200C », « 417A » représentent chacun 1 mot (deux octets)....

Corrigé 5.18 Identifiant EUI-64 modifié

1.

L’identifiant EUI-64 modifié est obtenu, en positionnant à "1" le bit u de l’octet de poids fort de l’OUI et en insérant FFFE entre les trois octets de poids forts et les trois octets de poids faible de l’adresse MAC :

images/5-18-1.PNG

On obtient ainsi l’identifiant EUI-64 modifié suivant : 02 12 34 FF FE 56 78 9A

2.

L’adresse IPv6 de liaison locale (Scope:Lien) est : fe80::a00:27ff:feb0:e1ab/64

 

images/5-18-2.png

3.

L’identifiant EUI-64 modifié correspond à la partie qui suit le préfixe « fe80 ».

Il s’agit de a00:27ff:feb0:e1ab.

4.

L’adresse MAC correspondante peut être obtenue à partir de l’adresse EUI-64 modifiée :

images/5-18-4.png

L’adresse MAC Linux est ici :

08:00:27:b0:e1:ab

images/5-18-5.png

Corrigé 5.19 Plages d’adresses IPv6

1.

Calculez les plages valides en fonction des préfixes des plages

 

a.

Unicast globales

Le préfixe IPV6 doit être interprété de la façon suivante :

« 2000::/3 » signifie que les « 3 » bits de poids forts présents dans les 16 bits « 2000 » vont être figés.

« 2 » est codé sur 4 bits en binaire en « 0010 ».

Chaque « 0 » est codé  « 0000 » en binaire.

Ainsi, l’octet écrit « 20 » en hexadécimal vaut « 0010 0000 »  en binaire et

« 00 » en hexadécimal s’écrit, « 0000 0000 » en binaire.

Le préfixe hexadécimal étant transcrit en binaire, les n bits de poids forts (les plus à gauche) précisés après le « / » dans l’écriture du préfixe vont être identifiés. Ces bits ne doivent pas évoluer et doivent rester figés lorsque les combinaisons possibles sont énumérées.

2000::/3      001x xxxx.      xxxx  xxxx

Donc, 2000::/3 indique que les bits de poids forts peuvent s’écrire avec une valeur « minimum » :

0010 0000.0000  0000,

Et « maximum » : 0011 1111.1111 1111

Finalement, 2000 ::/3 exprime toutes les adresses dont les préfixes sont compris entre 2000 et 3FFF.

En effet, 1111 en binaire correspond à F en hexadécimal et 15 en décimal.

 

b.

Unicast locales

Le préfixe IPv6 « FC00::/7 » signifie que les « 7 » bits de poids forts présents dans les 16 bits « FC00 » vont être figés.

  • « F » est codé sur 4 bits en binaire en « 1111 »,

  • « C » est codé  « 1100 »,

  • « 0 » s’écrit « 0000 » en binaire.

Donc, l’octet écrit « FC » en hexadécimal vaut...

Corrigé 5.20 Téléphonie sur IP

A

Téléphone SIP

B

Téléphone analogique

C

Téléphone analogique

D

Téléphone USB

E

Téléphone IP

images/N05-TP08.png

Corrigé 5.21 Identification des étapes DHCP

Les étapes DHCP sont les suivantes :

images/N05-TP10.png

Corrigé 5.22 Analyse d’une trame DHCP - exercice 1

Les identifiants de l’ordinateur source :

Adresse MAC : 00:25:15:21:f1:20

Adresse IP : 192.168.1.1

Port UDP : 67

Les identifiants de l’ordinateur destination :

Adresse MAC : a0:88:b4:d9:4c:7c

Adresse IP : 192.168.1.92

Port UDP : 68

Il faut regarder le port utilisé pour déterminer si l’ordinateur source est client ou serveur. En effet, le port UDP 67 fait référence au service DHCP/BOOTP tandis que UDP 68 correspond au client.

Réponses aux questions :

1.

a.

Il s’agit de la réponse d’un serveur.

2.

c.

L’adresse IP actuelle du client est 192.168.1.92 (adresse de destination de la trame).

3.

b.

L’adresse IP actuelle du serveur est 192.168.1.1.

4.

a.

L’étape correspondante est DHCP OFFER. En effet, c’est la seule trame qui est émise à l’initiative du serveur parmi les étapes proposées.

Corrigé 5.23 Analyse d’une trame DHCP - exercice 2

images/N05TP12.png

Les identifiants de l’ordinateur source :

Adresse MAC : a0:88:b4:d9:4c:7c

Adresse IP : 0.0.0.0

Port UDP : 68

Les identifiants de l’ordinateur destination :

Adresse MAC : ff:ff:ff:ff:ff:ff

Adresse IP : 255.255.255.255

Port UDP : 67

L’ordinateur source émet à partir du port UDP 68. Il s’agit du port client DHCP.

Il ne dispose pas d’adresse IP (adresse actuelle 0.0.0.0).

Réponses aux questions :

1.

a.

Il s’agit de la demande d’un client DHCP.

2.

a.

L’adresse IP actuelle du client est 0.0.0.0 (adresse source IP de la trame).

3.

a.

L’adresse IP actuelle du serveur n’est pas connue. Au niveau IP, le destinataire est "Tout le monde", soit 255.255.255.255.

4.

b.

L’étape correspondante est DHCP DISCOVER. En effet, à cette étape, le client ne connaît pas le serveur et ne dispose pas encore d’une adresse IP.

Études de cas

Corrigé 5.24 Conception d’un plan d’adressage IP

images/N05-TP01.png

En partant du siège, il faut créer une arborescence en numérotant les sous-réseaux successifs.

Pour le premier niveau, il y a 5 ramifications vers les niveaux inférieurs, avec un sous-réseau supplémentaire pour le réseau du Mans.

Par conséquent, 3 bits sont utilisés pour coder un premier niveau hiérarchique.

Ensuite, pour le niveau inférieur, un bit supplémentaire est ajouté pour prendre en compte la hiérarchie entre les niveaux.

Il faut opérer de la même façon pour les niveaux inférieurs.

images/N05-TP02.png

Un plan d’adressage hiérarchique est défini et le tableau ci-dessous est obtenu :

images/N05-TP03-new.png

’x’ correspond à une valeur binaire 0 ou 1.

’X’ identifie une valeur décimale de 0 à 255.

Note

Il est possible d’opter pour de nombreuses combinaisons différentes et ainsi d’obtenir des valeurs distinctes.

Une fois le binaire converti en décimal, les valeurs suivantes sont obtenues :

images/N05-TP04.png
images/N05-TP05.png

Les plages d’adresses correspondant à chacun des sous-réseaux sont proposées ci-dessous :

images/N05-TP06-new.png

Corrigé 5.25 Conception d’une architecture DHCP

1.

Vous pouvez vous appuyer sur une infrastructure DHCP centralisée, avec un seul serveur en mode Cluster pour l’ensemble, dès lors que les connexions avec les sites distants sont suffisamment fiables. Les trames DHCP ne sont pas très volumineuses et représentent un trafic minime.

Le plus important, est que lorsque les postes démarrent, ils soient en mesure de contacter leur serveur DHCP pour récupérer un bail avec les bonnes options.

Pour permettre aux clients d’obtenir leur bail depuis le site distant, il faut renseigner sur les routeurs locaux l’existence d’un serveur DHCP central. Généralement, cela se définit sur l’interface du routeur en tant que paramètre IP-Helper, suivi d’une ou plusieurs adresses IP de serveurs DHCP.

2.

Sur le serveur DHCP, il faut créer une étendue par sous-réseau comportant des clients DHCP.

 

Il faut donc créer 12 étendues.

 

Les réseaux d’interconnexion sont définis au moyen d’adresses IP fixes. Ils ne sont donc pas pris en compte dans les étendues.

images/N05-TP14-new.png

Corrigé 5.26 Conception d’un espace de noms DNS

1.

Espaces de noms identiques

Lorsque les espaces de noms interne et externe sont identiques, les zones DNS correspondantes sont généralement distinctes. Il est ainsi nécessaire de maintenir une zone interne disposant de très nombreux enregistrements et une zone externe disposant des noms minimums nécessaires à l’accès aux serveurs depuis Internet.

Il est donc souvent nécessaire de maintenir à jour des enregistrements en double entre l’interne et l’externe.

2.

Sous-domaine

L’utilisation d’un sous-domaine permet de bien séparer les deux espaces interne et externe. De plus, si le nom est judicieusement choisi, cela permet d’accroître la lisibilité. Chaque zone DNS peut ainsi être gérée de manière complètement indépendante. Il est aisé de définir un suffixe distinct pour cibler le réseau interne le cas échéant (ex. zone intranet au sein du navigateur internet).

3.

Espaces de noms distincts

Chaque zone DNS peut être gérée de manière complètement indépendante. La lisibilité entre les ressources internes et externes est explicite.

4.

Étude de scénarios

 

a.

Accès aux serveurs publics de l’entreprise depuis Internet

Il n’y a rien...

Corrigé 5.27 Conception d’une mise en œuvre DNS

1.

Réalisez un schéma sur lequel vous ferez apparaître les zones DNS telles qu’elles sont gérées dans l’infrastructure actuelle (avant optimisation).

Précisez quelles zones sont gérées sur quels serveurs.

Précisez comment les clients DNS sont répartis sur ces serveurs.

Initialement, le site principal gère la zone principale louvino.fr.

Le site de Lyon gère la zone principale larosette.com.

Cette zone est répliquée sur les sites comportant au moins 200 utilisateurs : Rennes, Bordeaux, Lyon et Paris. Ces sites vont donc héberger des zones DNS secondaire (copie en lecture seule).

Sur chacun des sites, les ordinateurs clients sont configurés en utilisant au minimum deux serveurs DNS.

images/N05-TP54-new.png

2.

Quelles préconisations sont faites à Louvino pour le choix de son espace de noms interne ?

Il est possible de proposer d’utiliser un espace de noms interne distinct de l’espace de noms externe : par exemple, louvino.priv pour la résolution de noms interne et conserver louvino.fr pour la résolution sur Internet.

3.

Quels éléments doivent être pris en compte dans la conception de la cible DNS ?

Concernant la conception de la cible, il est nécessaire de définir :

  • le nombre de serveurs DNS à utiliser,

  • l’emplacement des zones DNS et leur type (zones principale, secondaire) ainsi que les transferts de zones mis en oeuvre et la fréquence...

Corrigé 5.28 Configuration DHCPv4

Nous allons procéder à l’installation puis à la configuration du service DHCPv4 sous Windows Server 2022.

Nous configurerons ensuite Linux pour récupérer ses paramètres TCP/IP.

Installation du service DHCPv4

La première étape consiste en l’installation des binaires pour prendre en charge le service DHCP sous Windows Server.

1.

En tant qu’administrateur, connectez-vous à Windows Server.

Tapez serveur dans le bouton de recherche pour trouver le Gestionnaire de serveur et cliquez sur celui-ci.

images/05TP01V7.png

2.

Depuis Tableau de bord, choisissez Ajouter des rôles et des fonctionnalités.

images/05TP02V7.png

3.

Un assistant démarre. Lisez attentivement les informations puis passez à l’étape suivante avec Suivant.

images/05TP03V7.png

4.

Choisissez la première option relative à l’installation unitaire d’un rôle, soit Installation basée sur un rôle ou une fonctionnalité. Cliquez ensuite sur Suivant.

images/05TP04V7.png

5.

L’étape suivante vous propose de définir le serveur sur lequel vous allez réaliser l’installation. Sélectionnez votre serveur puis cliquez sur Suivant.

images/05TP05V7.png

6.

Cliquez sur le rôle Serveur DHCP.

images/05TP06V7.png

7.

Une nouvelle fenêtre s’ouvre. Laissez les options par défaut et cliquez sur Ajouter des fonctionnalités

images/05TP07V7.png

8.

De retour à la fenêtre précédente, on observe que le rôle Serveur DHCP est bien sélectionné, puis cliquez sur Suivant

images/05TP08V7.png

9.

L’écran suivant propose de choisir des fonctionnalités supplémentaires. Aucune n’est nécessaire pour DHCP. Cliquez sur Suivant.

images/05TP09V7.png

10.

De nouveau, un récapitulatif vous rappelle le fonctionnement et les tâches que vous pourrez effectuer ensuite. Cliquez sur Suivant.

images/05TP10V7.png

11.

Vous avez la possibilité de redémarrer automatiquement le serveur à l’issue de l’installation si nécessaire. Cliquez sur Installer pour démarrer le processus.

images/05TP11V7.png

12.

L’installation démarre. Un message précise qu’il est possible de fermer la fenêtre pendant l’installation.

Au bout de quelques instants, l’écran suivant apparaît :

images/05TP12V7.png

13.

Cliquez sur Fermer.

Ouvrez la zone de notification avec le drapeau, jusqu’à obtenir...

Corrigé 5.29 Configuration d’un préfixe d’adresses uniques locales

1.

Sur le serveur Windows, ouvrez une Invite de commandes (Admin) (tapez cmd dans la zone de recherche en bas à gauche) et affichez la configuration TCP/IP complète pour obtenir l’adresse MAC (physique) de la carte réseau (virtuelle) utilisée. 

images/05TP41V7.png

 

L’adresse MAC correspondante est ici 08-00-27-04-B3-65 (cette valeur varie suivant les ordinateurs).

2.

À partir d’un moteur de recherche tel que Google, précisez les mots-clés suivants : rfc4193 ipv6 ula generator.

Vous devez trouver un site vous permettant de générer automatiquement un préfixe IPv6 en fonction de l’adresse MAC spécifiée et de l’heure à laquelle vous faites la demande. 

Le lien https://cd34.com/rfc4193/ vous propose cet outil.

Saisissez l’adresse MAC obtenue précédemment (avec comme séparateur ’:’), puis cliquez sur Go :

images/05TP42V7.png

3.

L’écran suivant s’affiche et vous propose un préfixe :

images/05TP43V7.png

4.

Par exemple, nous obtenons ici le préfixe fdb7:e863:c24f::/48.

Ce préfixe nous servira à définir des plages d’adresses IPv6 pour les exercices suivants.

À noter que vous pouvez utiliser tout autre préfixe, il n’y a pas d’adhérence dans les exercices suivants.

Corrigé 5.30 Configuration IPv6 statique

Attribution d’une adresse IPv6 au serveur Windows

1.

Accédez à la zone de notification en bas à droite de l’écran Windows Serveur, puis cliquez sur l’icône représentant la connexion internet, cliquez sur Ouvrir les paramètres réseau et Internet.

images/val18-10-p519.png

2.

Un écran Paramètres s’affiche, cliquez sur Ethernet pour faire apparaître des options spécifiques dans la partie droite.

images/tp05rp93.png

3.

Choisissez Modifier les options d’adaptateur pour obtenir l’affichage ci-dessous.

Effectuez alors un clic droit sur Ethernet, puis cliquez sur Propriétés :

images/05TP46V7.png

4.

Sélectionnez Protocole Internet version 6 (TCP/IPv6) puis Propriétés.

images/05TP47V7.png

5.

Tapez le préfixe de l’adresse IPv6 complété avec un identifiant de machine (ex. 1).

Choisissez 64 comme longueur du préfixe de sous-réseau.

images/05TP48V7.png

6.

Validez par OK puis fermez les différentes fenêtres ouvertes.

Depuis une Invite de commandes, vérifiez l’adresse attribuée.

images/05TP49V7.png

Attribution d’une adresse IPv6 à Linux CentOS

1.

Accédez au menu Paramètres du réseau filaire.

Choisissez l’onglet IPv6. Sélectionnez Manuel.

images/05TP50V7.png

2.

Dans le champ Adresse, précisez l’adresse composée du préfixe obtenu précédemment suivi de ::2.

Dans le champ Préfixe, précisez 64.

Cliquez sur le bouton Appliquer.

images/05TP51V7.png

3.

Redémarrez le service réseau à l’aide des commandes :

nmcli networking...

Corrigé 5.31 Configuration DHCPv6

Configuration DHCPv6 sous Windows Server 2022

1.

Accédez à la console DHCP.

Développez la partie IPv6.

images/05TP60V7.png

2.

Sur l’arborescence IPv6, effectuez un clic droit pour faire apparaître le menu contextuel et choisissez Nouvelle étendue.

L’assistant démarre. Cliquez sur Suivant.

images/05TP61V7.png

3.

Choisissez un nom ainsi qu’une description pour l’étendue puis cliquez sur Suivant.

images/05TP62V7.png

4.

Précisez le préfixe (sans oublier de compléter avec ’::’) et définissez une préférence à 1, puis cliquez sur Suivant.

images/05TP63V7.png

5.

Saisissez les valeurs à exclure de l’étendue : de 1 à 9. Cliquez ensuite sur Ajouter, puis Suivant.

images/05TP64V7.png

6.

Laissez les options par défaut puis cliquez sur Suivant.

images/05TP65V7.png

7.

Lisez attentivement le résumé des informations proposées puis cliquez sur Terminer pour activer l’étendue.

images/05TP66V7.png

Configuration DHCPv6 sous Linux CentOS

1.

Ouvrez les propriétés de la carte réseau IPv6,

passez en mode Automatique, DHCP seulement.

images/05TP67V7.png

2.

Les informations préalablement attribuées disparaissent alors.

images/05TP68V7.png

3.

Passez en mode Terminal.

Observez les adresses IPv6.

Il se peut que vous n’obteniez pas l’adresse escomptée et ne disposiez que de l’adresse IP de liaison locale (commençant par fe80).

Vérifiez à l’aide de la commande ip address, après avoir redémarré le réseau :

images/05TP69V7.png

4.

Pour faciliter l’obtention de l’adresse IPv6 configurée, nous allons :

  • arrêter le service pare-feu Linux :

systemctl stop firewalld

  • redémarrez le réseau :

nmcli networking off ; nmcli networking on

images/05TP70V7.png

5.

Tapez une nouvelle fois la commande ip address.

6.

Visualisez sur le serveur DHCP Windows les informations attribuées :

images/05TP71V7.png

Ajout du rôle Serveur DNS sous Windows Server

1.

À partir du Gestionnaire de serveur, menu Gérer, puis Ajouter des rôles et fonctionnalités, choisissez le rôle Serveur DNS puis cliquez sur Installer.

images/05TP72V7.png

Vous auriez également pu exécuter la commande Powershell suivante : install-windowsFeature DNS

2.

Validez les fonctionnalités requises qui sont proposées en choisissant Ajouter des fonctionnalités

images/05TP73V7.png

3.

L’écran d’accueil réapparaît avec le rôle...

Corrigé 5.32 Configuration 5 - Ajout d’un serveur DHCP pour les postes de travail

Nous allons enrichir la configuration 4 (vue dans l’exercice 4.17 au chapitre Architecture réseau et interconnexion), pour y ajouter un serveur DHCP qui va distribuer les adresses IP pour les VLAN 101 et 102. Nous allons pour cela connecter un serveur sur le cœur de réseau sur un nouveau VLAN 103 (10.3/16) dédié pour les serveurs. Ce serveur sera connecté directement sur un port de cœur de réseau que nous affecterons au VLAN 103.

 

Ajout d’un serveur DHCP

1.

Depuis [End devices]choisissez un serveur Generic .

2.

Connectez-le au cœur de réseau.

images/05TPA08V7.png

 

Configuration IP statique du serveur DHCP

1.

Accédez à la configuration IP du serveur DHCP et précisez la configuration IP suivante :

IP Address : 10.3.0.100

Subnet Mask : 255.255.0.0

Default Gateway : 10.3.255.254

images/05TPA09V7.png

 

Configuration des pools DHCP pour les VLAN 101 et 102

1.

Accédez à la configuration DHCP, onglet Services.

2.

Saisissez les informations suivantes :

Pool Name : VLAN 101

Default Gateway : 10.1.255.254

Start IP Address : 10.1.0.1

Subnet Mask : 255.255.0.0

2.

Cliquez sur Add

3.

Saisissez le VLAN suivant :

Pool Name : VLAN 102

Default Gateway : 10.2.255.254

Start IP Address : 10.2.0.1

Subnet Mask : 255.255.0.0

4.

Cliquez sur Add

 

Activation du service DHCP

1.

Activez le service en le mettant sur On.

 

Vous devriez obtenir l’écran ci-dessous :

images/05TPA10V7.png

 

Définition d’un nouveau VLAN 103

1.

Sur le cœur de réseau, créez le VLAN 103 :

enable

conf t

int vlan 103

ip address 10.3.255.254 255.255.0.0...