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Extrait - Les réseaux avec Cisco Connaissances approfondies sur les réseaux (4e édition)
Extraits du livre
Les réseaux avec Cisco Connaissances approfondies sur les réseaux (4e édition) Revenir à la page d'achat du livre

Les modèles de communication

Qu’est-ce que la communication ?

Nous évoluons dans un monde connecté qui tente de faciliter la communication dans tous les sens du terme.

Mais qu’est-ce que la communication ?

Réduite à sa plus simple description, la communication est la transmission d’un message depuis un émetteur vers un ou plusieurs récepteurs. Le message peut être transmis de différentes manières, par exemple verbalement, non verbalement ou encore visuellement.

Si l’objectif est de réussir la transmission du message, la communication doit obéir à certaines règles. Dans le cas évident d’une communication verbale, il faut que l’émetteur et le récepteur disposent tous deux d’un langage commun.

D’ailleurs il en est de même avec les communications non verbales, pensez par exemple à la langue des signes ou à la communication en plongée sous-marine. Notez que certains éléments du langage non verbal sont interprétés différemment selon le pays où vous vous trouvez (et l’interprétation n’est pas forcément heureuse).

Dans le cadre des communications informatiques, avant de transmettre un message sur le réseau, les équipements doivent eux aussi respecter un certain nombre de règles ou de protocoles qui sont destinés à s’assurer...

Les règles

Différents paramètres sont à respecter lors d’une communication numérique :

  • L’encodage du message

    Il s’agit de la langue du message et cette langue doit être comprise par les deux parties qui communiquent.

    L’encodage est l’action de convertir une information donnée dans une autre forme. Le décodage est l’action inverse. Il est donc primordial que deux systèmes qui communiquent connaissent le code utilisé pour convertir le message transmis.

  • Le formatage et l’encapsulation du message

    Si un message utilise des mots d’une langue donnée mais ne respecte pas les codes de son utilisation, c’est-à-dire la syntaxe, le message est mal compris, voire pas compris du tout.

    Le formatage et l’encapsulation du message sont les processus qui vont permettre de transmettre le message depuis l’émetteur jusqu’au récepteur. Dans les communications électroniques un message n’est jamais transmis tel quel. Pour pouvoir le transmettre, il faut ajouter des informations qui permettent d’assurer que la transmission est effectuée correctement. Imaginez l’envoi d’un e-mail par exemple : en plus de l’information contenue dans le message, il est nécessaire d’ajouter le destinataire du message. D’autres informations optionnelles peuvent encore venir s’ajouter...

Les types de communications

Les types de communications sont les options de transmission à notre disposition. Quatre grands types de communications existent :

  • Le mode Unicast est une communication entre un seul émetteur et un seul récepteur. Il s’agit d’une communication en face à face, d’un message transmis d’une machine à une autre machine, d’une lettre envoyée à un destinataire. 

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Unicast

  • Le mode Broadcast est une communication entre un émetteur et tous les récepteurs présents. Imaginez une conférence où un orateur (l’émetteur) s’adresse à tous les participants (récepteurs).

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Broadcast

  • Le mode Multicast est une communication entre un ou plusieurs émetteurs vers un ou plusieurs récepteurs. Un bon exemple est celui d’un magazine. Vous ne recevez ce magazine que si vous y êtes abonné ce qui permet à l’éditeur de calibrer sa production (ses envois) en fonction du nombre d’abonnés connus.

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Multicast

  • Le modèle Anycast, plus récent, consiste à effectuer une communication avec le service le plus proche. Dans les systèmes actuels, il est fréquent qu’un service donné soit accessible à plusieurs endroits différents (plusieurs serveurs physiquement séparés). Ce modèle...

Le modèle OSI

1. Les origines du modèle OSI

L’ISO (International Organization for Standardization), l’organisation de normalisation la plus reconnue dans le monde entier, fondée en 1947, à laquelle adhèrent plus de cent pays, a proposé un modèle en sept couches en 1984.

Même si les protocoles originaux issus d’OSI (Open Systems Interconnection) sont aujourd’hui considérés comme obsolètes, notamment à cause de l’omniprésence d’Ethernet et d’IP, beaucoup de standards y font référence et son architecture à sept couches est aujourd’hui bien connue des professionnels qui partagent ainsi un langage commun.

L’objectif du modèle est de fournir une base commune de coordination pour l’élaboration de normes portant sur l’interconnexion de systèmes, tout en permettant de situer les normes existantes par rapport au modèle de référence dans son ensemble.

Pourquoi parler de modèle et de système ouvert ? Parce que la norme ne s’intéresse qu’à la vision externe du comportement des systèmes dans leurs échanges. Un système est ouvert s’il respecte le modèle dans ses échanges avec les autres. Le fait qu’un système soit ouvert n’implique aucune réalisation ou technologie particulière, ni des moyens d’interconnexion particuliers, mais exprime l’acceptation et l’application mutuelles des normes appropriées.

Le modèle OSI n’est prévu ni pour servir de spécification de réalisation, ni pour fournir une base d’évaluation de la conformité de réalisations réelles, ni pour offrir un niveau de détail suffisant permettant de définir avec précision les services et protocoles de l’architecture d’interconnexion. L’idée est plutôt de définir un cadre conceptuel et fonctionnel permettant aux équipes internationales d’experts de travailler de manière productive et indépendante à l’élaboration de normes pour chacune des couches du modèle. 

2. OSI, vue d’ensemble

Le modèle OSI est composé de sept couches....

Le modèle TCP/IP

Il est plus facile d’évoquer la suite de protocoles TCP/IP en maîtrisant les fondamentaux du modèle. C’est déjà faire une erreur que de parler de modèle TCP/IP car ici spécifications et implémentations sont mélangées. Le modèle OSI dit ce qu’il faut faire mais ne dit pas comment le faire. Le « modèle » TCP/IP dit ce qu’il fait et on est donc au-delà du modèle. La suite de protocoles baptisée TCP/IP l’est en référence aux deux protocoles principaux qui la composent, TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol).

Seconde différence : le modèle OSI préconise une parfaite indépendance des couches, les frontières entre les couches sont nettement plus perméables dans le monde TCP/IP.

1. L’IETF

L’IETF (Internet Engineering Task Force) est certainement l’organisme le plus connu qui permet à Internet de progresser. L’IETF revendique sa différence quant à l’esprit qui guide ses travaux. En effet, l’IETF n’a pas de membres donc pas d’adhésion, pas de cadre statutaire, pas de conseil d’administration. L’IETF est un groupe informel dont les contributeurs, volontaires, participent à l’évolution des technologies de l’Internet. Il ne s’agit pas d’être naïf, un constructeur peut bien sûr peser sur les travaux en cours, il lui suffit de détacher un certain nombre d’experts qui s’inscrivent sur les listes de diffusion de l’IETF et accèdent ainsi à toutes les informations relatives aux activités et débats en cours. Mais le fait que quiconque puisse depuis un banal navigateur accéder à l’ensemble des travaux, documents, standards de l’Internet, voire contribuer aux travaux, témoigne du colossal travail accompli pour arriver à ce qu’est l’Internet actuel.

a. La hiérarchie

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Hiérarchie IETF

L’ISOC (Internet Society) est une organisation internationale à but non lucratif dont l’objet est de favoriser le développement de l’Internet. Elle assure un rôle de supervision (au sens appui) des travaux de l’IETF et prend...

L’encapsulation et la décapsulation

L’encapsulation et la décapsulation sont deux processus importants dans les communications réseau. Le principe de base est que chaque couche (prenons ici le modèle OSI) dispose d’informations spécifiques qui ont pour objectif de permettre l’accomplissement des fonctions de ladite couche.

Prenez l’exemple simple d’une page Internet sur un navigateur. Vous souhaitez trouver le programme télévisé pour ce soir. L’information utile que vous devez transmettre en tant qu’utilisateur humain est par exemple "programme télé". Vous devez donc entrer "programme télé" dans le formulaire de recherche du navigateur et ce terme est le premier niveau d’information.

Mais cette information seule ne suffit pas à votre navigateur pour répondre. Une série d’actions doivent être menées avant que le résultat ne s’affiche finalement dans votre navigateur, navigateur qui a besoin de transmettre votre requête à la couche 7 (la couche Application) qui gère la transmission des pages. Puis il faut que votre requête soit transmise à un certain nombre de serveurs qui sont censés disposer de l’information que vous recherchez.

Pour les atteindre, il est nécessaire de les localiser sur le réseau puis...