Exploiter LaTeX

1. Séparer le contenu de la mise en forme

Lorsque vous rédigez un document LaTeX, vous devez toujours avoir à l’esprit que vous séparez le contenu rédactionnel de la mise en forme. Ce qui implique que ces deux éléments s’affichent « mélangés » dans votre éditeur LaTeX. Donc une personne habituée aux applications de traitement de texte « classiques » devra se familiariser avec cet affichage particulier.

Prenons tout de suite un exemple concret. Dans un traitement de texte classique, pour indiquer que vous souhaitez insérer un titre, vous devez saisir le texte du titre et choisir la taille de caractères et la graisse. Alors qu’avec LaTeX, vous n’indiquez que le fait que vous souhaitez un titre et le texte de celui-ci. Voici un exemple d’une syntaxe utilisée : \section{Introduction}.

Même principe avec une mise en gras sur le mot mot : Voici un \textbf{mot} important.. Autre exemple avec de l’italique : Voici un \textit{mot} important..

Nous avons la commande de mise en gras : \textbf{} et dans celle-ci le mot à mettre en gras : mot, placé entre les accolades.

Bien sûr, à la compilation, le rendu dans le PDF n’affichera pas le code LaTeX :

2. Gérer les espaces entre les mots

Tout d’abord, vous devez savoir que le mot espace est un mot féminin en typographie. En effet, à l’époque de la typographie plomb, c’était une lame...

1. La syntaxe des commandes

Les commandes permettent d’apporter des éléments de mise en forme dans le document. Précédemment, pour mettre un mot en gras, nous avions utilisé une commande : Voici un \textbf{mot} important.. Dans cet exemple, la commande est \textbf{} et le mot impacté est mot, placé entre les accolades de la commande.

Voyons maintenant la syntaxe générale des commandes :

\nomcommande*[option_01, option_02, 
...]{Argument_obligatoire_01,  
Argument_obligatoire_02, ...} 

Toutes les commandes commencent par le caractère contre-oblique : \. Vous avez ensuite, immédiatement et sans espace, le nom de la commande, exclusivement composé de lettres. Le nom des commandes est le plus souvent en minuscules.

Vous avez ensuite, de manière optionnelle, le caractère *. La présence de ce caractère indique un comportement différent de la commande. Par exemple, lorsque vous avez un document structuré, la commande \section{Nom de la section} applique une numérotation automatique, alors que la commande \section*{Nom de la section} n’applique pas de numérotation. Puis vous avez les arguments, avec trois cas de figure. Les arguments obligatoires sont insérés...

1. La syntaxe des environnements

Les environnements permettent de délimiter une zone dans le contenu rédactionnel où la mise en forme est différente.

Voici la syntaxe d’un environnement :

\begin{nom_environnement} 
... 
\end{nom_environnement} 

Le début de la zone commence par la balise \begin{nom_environnement} et se termine par la balise \end{nom_environnement}.

Voyons en détail la syntaxe des environnements.

Ils commencent toujours par le caractère \.

Puis suit le nom de l’environnement, qui respecte les mêmes règles syntaxiques que les commandes. Ce nom est placé en tant qu’argument, entre accolades.

Voyons tout de suite l’exemple le plus parlant, celui qui délimite le corps de la page, le contenu du document :

\begin{document} 
... 
\end{document} 

L’environnement du document se place immédiatement après la fin du préambule et il délimite tout le contenu rédactionnel du document.

Voyons maintenant un autre exemple permettant d’insérer une citation dans un texte, avec l’environnement \quote{...}.

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\begin{quote} 
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\end{quote} 
 
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