Gérer ses applications
Le cycle de vie des applications
Le cycle de vie des applications off-the-shelf (ou « sur l’étagère » en français) concerne des logiciels développés par des tiers et disponibles commercialement pour une utilisation générale. Gérer efficacement le cycle de vie a différents objectifs et avantages clairs : coût initial réduit, mise en œuvre plus rapide, support et mises à jour des applications. Pour y arriver, il s’agit de suivre différentes étapes qui semblent plutôt classiques, bien que souvent l’une ou l’autre de ces étapes se voit omise :
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Recherche et évaluation des besoins de l’organisation pour déterminer les fonctionnalités nécessaires dans le logiciel et permettre l’analyse du marché pour identifier les logiciels disponibles correspondant aux besoins spécifiques.
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Comparaison des différentes options disponibles en fonction des fonctionnalités, de la fiabilité, du coût et du support offert et réalisation de démonstrations et de tests pour évaluer la compatibilité et la convivialité du logiciel.
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Acquisition du logiciel, que ce soit sous forme de licence, d’abonnement ou d’achat direct. Ensuite, il s’agit d’en faire l’installation et la configuration selon...
L’observabilité au quotidien
En général, lorsque nous lisons des logs ou des informations d’un système, nous y retrouvons des informations de ce système uniquement, ce qui semble plutôt logique. Pourtant, rare sont les systèmes qui soient à 100 % autonomes, d’autant plus dans des systèmes distribués et lorsque des systèmes se retrouvent interconnectés pour répondre à la spécialisation de chacun de ces systèmes.
Dans ce contexte, il est souvent nécessaire de pouvoir regarder des informations d’un système unique, mais aussi d’autres informations qui transitent d’un système à l’autre ou tout du moins qui ont un lien entre elles.
L’observabilité permet de surveiller, d’analyser et éventuellement de diagnostiquer des comportements, tant de systèmes informatiques que des utilisateurs de ces systèmes. Pour pouvoir faire le lien entre des systèmes, il s’agira nécessairement de reconnaître un identifiant de corrélation ou toute autre technique permettant de faire le lien entre différentes informations.
Bien souvent, la surveillance porte sur des éléments et des périmètres clairs tandis que l’observabilité est présentée comme la possibilité de regarder...
La gestion de la performance des applications
L’APM (Application Performance Management en anglais, ou encore la gestion de la performance des applications en français) consiste à surveiller et à gérer les performances liées à une application en exploitant les métriques collectées afin de permettre une analyse des causes profondes des problèmes en cas de dégradation des performances de l’application.
La demande croissante d’offrir la meilleure gestion de l’expérience des utilisateurs pousse de plus en plus d’organisations à investir davantage pour trouver les performances des applications, car si l’application fonctionne bien, l’expérience de l’utilisateur final est généralement satisfaisante. Tout du moins l’inverse est véridique. C’est précisément la raison pour laquelle de plus en plus d’investissements sont consacrés à la recherche de la meilleure solution APM capable de gérer toutes les applications achetées, empaquetées ou développées sur mesure au sein de l’organisation.
Les avantages de la livraison rapide de logiciels sont bien connus. Cependant, dans la poursuite de l’objectif de livraison rapide pour satisfaire les besoins des utilisateurs à tous les stades du cycle de vie, les vérifications...
L’analyse de la performance des processus métier
Au-delà de la gestion de la performance technique, une telle plateforme peut exploiter des données issues des processus métier afin de prendre les décisions adéquates sur la base des tendances et des besoins futurs. Il peut ainsi être intéressant de comparer les durées de transactions ou de processus avec l’objectif commercial à atteindre. Bien qu’un tel écran ne puisse pas être aisément rendu dans un livre étant donné l’aspect dynamique de l’écran, il est simple de s’imaginer avoir un écran de contrôle présentant les durées ainsi que les goulots d’étranglement :
De nos jours, la méthodologie agile est utilisée par la plupart des équipes de développement pour accélérer le processus de développement et de correction des bogues par rapport aux versions précédentes. Mais dans certains cas, cela peut effectivement entraîner une dégradation des performances des applications par rapport aux versions antérieures. Comparer les performances des versions précédentes avec celles des versions actuelles, tant au niveau de l’application, des transactions commerciales que des serveurs permet d’identifier ce genre de situation aisément...
Un exemple d’utilisation d’un identifiant de corrélation
L’identifiant de corrélation ou d’identifiant de transit, est une valeur d’identifiant unique qui est attachée aux demandes et aux messages, permettant de faire référence à une transaction ou à une séquence d’événements particulière. Le modèle de corrélation, qui dépend de l’utilisation de l’identifiant de corrélation, est un modèle d’intégration d’entreprise bien documenté. Ainsi, cet identifiant est exploité à travers différents composants afin de permettre de faire le lien entre tous ces composants :