Introduire des nouvelles plateformes

Les plateformes de collaboration

Dans un monde en constante évolution, la mise en place d’une ou plusieurs solutions de collaboration s’avère être cruciale pour l’organisation. En constante croissance ces quinze dernières années, la demande autour de la collaboration fait de celle-ci un des sujets les plus fréquemment abordés et les plus vastes de l’informatique moderne. Elle est également parmi les domaines les moins maîtrisés avec un taux de succès bien loin de son maximum.

La multiplication des nouveaux usages, mais aussi des solutions de collaboration amène une question primordiale : que choisir ? La solution couvrant l’ensemble des usages et des contextes n’existe pas et ne peut exister tant le nombre de combinaisons est élevé. Pour permettre un résultat à la hauteur du besoin, il faudra avant tout se poser la question « comment choisir ? ». C’est à cette question que nous tenterons de répondre.

1. Des besoins multiples

Les outils de collaboration sont devenus le moteur de la productivité des employés dits « du savoir ». Au contraire des opérateurs qui se doivent de suivre scrupuleusement des procédures définies, ces personnes ont pour objectif de produire du savoir en assemblant des connaissances existantes ou résultantes d’analyses. De nombreuses études montrent que celles-ci passent 38 % de leur temps à chercher de l’information. C’est principalement à ces personnes que la collaboration s’adresse. Malgré une cible claire, il existe un nombre important de besoins de collaboration différents : partage de fichiers, communications instantanées, communautés et gestion de contenu au sens le plus large. La collaboration existe à tout niveau, d’autant plus que l’organisation et son périmètre d’influence grandit.

Pour permettre une collaboration efficiente, au-delà de l’expression d’un besoin en quelques mots, il s’agit de connaître les informations échangées, les différents acteurs, mais aussi les modèles d’échange de l’information. La durée des échanges, le besoin de rétention...

Les plateformes décisionnelles

Tout le monde a déjà vu une plateforme de reporting, permettant la présentation d’informations dans un but de prendre des décisions dites informées. Il s’agit en effet de la partie visible et connue de l’informatique décisionnelle. Pourtant, le décisionnel rassemble bien d’autres composants applicatifs qui ont des fonctions bien différentes dont la capture, l’intégration, mais aussi l’analyse et l’extrapolation sur la base de ces données. Ces outils seuls facilitent l’accès et la consolidation des informations, toujours est-il qu’il soit nécessaire de mettre en place des pratiques adéquates afin de rendre ces données fiables et utiles. Ainsi, le décisionnel est l’ensemble des technologies et des pratiques nécessaires pour y parvenir.

Mettre en place un écosystème d’informatique décisionnelle adéquat permet de garantir une version unique de l’information, mais aussi des définitions claires et constantes de celles-ci tout en garantissant un niveau de qualité des données élevé. Pour y arriver, il faut tout d’abord avoir une vision et une stratégie claires. Ainsi, il s’agit de comprendre les attentes explicites au travers d’enquêtes ou implicitement au travers des actions des clients et utilisateurs.

1. La stratégie partagée

Avant même d’envisager la mise en place d’une ou plusieurs plateformes décisionnelles, il est important de répondre à la question de la pertinence de l’introduction de celles-ci. Pour y parvenir, on s’assure d’avoir un référent : le sponsor. Idéalement, il s’agit d’une personne du métier qui dispose d’une vue complète sur la stratégie de l’organisation et qui peut également traduire la mission de celle-ci en indicateurs. Souvent, la personne la plus à même de partager et de porter cette vision au niveau du décisionnel est le Chief Financial Officer ou le Chief Marketing Officer. Cependant, dans un contexte où la donnée prend une place considérable, il est également envisageable de définir un Chief Data Officer dédié....

Les solutions cloud

Selon le type de cloud, il peut y avoir des exigences particulières. Ainsi, bien que les règles s’appliquent à l’ensemble des solutions, le cloud requiert de faire attention d’autant plus sur les points critiques, comprenant aussi bien les exigences d’architecture et de sécurité que le modèle de fourniture du service. En effet, les données étant stockées sur des serveurs en dehors de notre juridiction, le cloud vient donc avec de nombreux risques notamment l’accès à ces mêmes données ou encore leur perte. Ainsi, au-delà des accords de niveau de service et performances qui doivent être analysés, il existe de nombreux éléments à vérifier tel que nous pouvons le voir ci-dessous.

1. Le fournisseur

Comment agit le fournisseur est un aspect critique lorsque l’on rentre en relation. En effet, peu importe comment cela se passe « derrière », si la relation n’est pas des plus efficace, il est peu probable que le service reçu soit à la hauteur des attentes. Ainsi, il s’agit de vérifier la capacité du fournisseur sur les axes suivants :

Évolutivité, permettant de facilement augmenter ou diminuer les ressources en fonction des besoins de votre solution.
Services et outils pour faciliter la gestion, la surveillance, le déploiement et la gestion des applications dans le cloud. Cela peut inclure des services de bases de données gérées, des outils de surveillance des performances, des services de calcul sans serveur, etc.
Support technique offert par le fournisseur. Recherchez des fournisseurs réactifs qui offrent un support 24/7 et qui sont prêts à vous aider en cas de problème. N’hésitez pas à les tester pour voir comment ils réagissent même si vous n’êtes pas encore client.

Faire une due diligence s’avère d’autant plus important dans le contexte du cloud. Celle-ci est présentée au chapitre « Travailler avec des intervenants externes ».

2. La sécurité

Avec des solutions cloud, les données seront stockées dans le cloud et de ce fait tant ce stockage que le transit des données devront respecter un certain...

L’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle a été introduite d’un jour à l’autre pour répondre aux besoins les plus urgents. Cependant, une adoption massive nécessite de nombreux ajustements et réflexions, notamment sur comment accompagner la reconversion des travailleurs, mais aussi autour de l’éthique à respecter. La définition de la stratégie autour de l’IA est un travail nécessaire avant de mettre en place un programme d’adoption sur plusieurs années. Cette stratégie est définie avec le métier afin que l’IA soit perçue comme une ressource complémentaire et non le remplacement de ressources existantes.

Dans des entreprises de taille moyenne et grande, la mise en place d’un centre d’excellence dont le but est de faire le lien entre l’ensemble des intervenants est un avantage considérable pour une cohérence entre tous. Les plus petites pourront quant à elles faire appel à des intervenants externes. Le centre d’excellence, en collaboration avec les gestionnaires, viendra répondre aux questions suivantes :

Que signifie l’IA pour mon secteur en ce moment ? Et pour mon entreprise ?

Quelles sont nos priorités en matière d’IA ? Comment priorisons-nous notre programme d’IA ?

Quel...