Blog ENI : Toute la veille numérique !
Accès illimité 24h/24 à tous nos livres & vidéos ! 
Découvrez la Bibliothèque Numérique ENI. Cliquez ici
💥 Les 22 & 23 novembre : Accès 100% GRATUIT
à la Bibliothèque Numérique ENI. Je m'inscris !
  1. Livres et vidéos
  2. Le département informatique au service des organisations
  3. Les fonctions clés de l'informatique
Extrait - Le département informatique au service des organisations Stratégie, gouvernance et pilotage
Extraits du livre
Le département informatique au service des organisations Stratégie, gouvernance et pilotage Revenir à la page d'achat du livre

Les fonctions clés de l'informatique

La fourniture de services informatiques

1. Les systèmes d’information et les services informatiques

Souvent confondues avec les systèmes d’information, les technologies de l’information servent dès lors aux utilisateurs pour pleinement se focaliser sur leurs activités et la création de valeur au travers de ces activités et couvrent différents sujets :

  • le matériel : ordinateurs, serveurs, moniteurs, écrans, souris, claviers, imprimantes, etc.) ;

  • le logiciel : applications diverses ;

  • les télécommunications : réseaux tant internes qu’externes.

Un système d’information, quant à lui, est l’ensemble des composants interconnectés qui collectent, stockent, traitent et diffusent des informations au sein d’une organisation. Ainsi, il s’agit de tenir compte des technologies de l’information et des processus utilisés pour gérer ces informations, incluant ainsi les personnes. Il en existe de nombreux types : support opérationnel, gestion de l’information, support à la décision, exécution, etc. Comme on peut le voir, le système d’information est plus large que la seule technologie informatique.

Enfin, un service informatique est un ensemble d’activités et de ressources dédiées à la gestion, au support et au maintien des technologies de l’information au sein d’une organisation. Le service informatique vise à garantir le bon fonctionnement, la disponibilité et la sécurité des infrastructures et des données informatiques, tout en contribuant à l’optimisation des processus métier et à la réalisation des objectifs stratégiques de l’organisation. Il s’agit donc des aspects techniques et organisationnels directement nécessaires pour faire fonctionner le service.

2. Le cycle de vie des services

Un service informatique a un cycle de vie assez classique, passant d’un besoin jusqu’à l’arrêt de celui-ci. Entre ces deux états, de nombreuses étapes sont recommandées, voire nécessaires, ce qui donne un cycle complet :

  • Engagement : avant de pouvoir introduire un service, il faut tout d’abord identifier...

Le pilotage des technologies et du matériel

Le pilotage des technologies et du matériel vise à superviser et à contrôler l’utilisation, la performance et l’évolution des infrastructures technologiques, des équipements matériels et des systèmes logiciels. Cette supervision et ce contrôle permettent de répondre aux besoins opérationnels et stratégiques de l’organisation et de garantir l’efficacité, la sécurité et la pérennité des environnements informatiques. 

La disponibilité et la fiabilité des systèmes informatiques sont ainsi des aspects non négligeables. En effet, les entreprises dépendent de plus en plus de leurs infrastructures technologiques pour mener à bien leurs activités, ce qui rend essentiel le maintien d’une disponibilité maximale des services et des applications critiques. Cela implique de mettre en place des mécanismes de surveillance proactifs, des plans de continuité d’activité et des stratégies de gestion des incidents pour minimiser les interruptions et assurer la résilience des infrastructures. La sécurité est, depuis quelques années, une raison à elle seule de veiller au pilotage des technologies au quotidien.

La sécurité est abordée à...

La cybersécurité

Le numérique est partout, nous en sommes quasiment dépendants. Intégrer la sécurité dans la stratégie de l’organisation peut devenir un avantage compétitif. 82 % des violations en matière de données en 2021, inclut une faille humaine, volontaire ou non. Les outils peuvent aider à détecter, mais pas toujours à empêcher. Pour combler le trou, il est nécessaire d’utiliser les outils pour accompagner. Que vous soyez la cible, un intermédiaire ou encore un dommage collatéral, il y a 50 % de malchance que vous ayez été victime d’une attaque. Heureusement, le résultat n’est pas toujours celui escompté par les attaquants, mais le risque demeure qu’ils parviennent à exploiter une faille que vous pourriez ouvrir.

La notion de sécurité de l’information, également appelle cybersécurité, s’avère extrêmement large. La cybersécurité se focalise sur tout ce qui est dans le monde du digital, c’est-à-dire l’ensemble des appareils tels que les ordinateurs, les mobiles ou les serveurs où se trouvent les données exploitées, ainsi que les réseaux qui mettent en relation ces différents appareils.

En effet, l’interconnexion des réseaux des organisations...

L’analyse des processus métiers

Les processus métiers sont les engrenages des différentes activités de l’organisation. L’analyse et la compréhension de ces processus est dès lors essentielle dans la gestion et l’optimisation des activités d’une organisation, d’autant plus dans le domaine de l’informatique où il s’agit de supporter, d’optimiser ces mêmes processus voire de permettre d’en créer des nouveaux. L’analyse consiste à examiner en détail les différentes étapes et les interactions entre les intervenants d’un processus afin de comprendre leur fonctionnement, d’identifier les inefficacités et les points de friction, et de proposer des améliorations pour accroître l’efficacité opérationnelle et la valeur ajoutée pour les clients et les utilisateurs. Clarifier et documenter les processus est essentiel pour assurer une compréhension commune au sein de l’organisation et pour faciliter la communication entre les différentes parties prenantes.

En comprenant les processus métiers, les organisations peuvent identifier les activités à faible valeur ajoutée, les goulets d’étranglement et les sources de gaspillage, ce qui leur permet de rationaliser les opérations, d’optimiser les ressources...

Le conseil technologique

Le conseil technologique, bien trop souvent minimisé dans les organisations, est une pratique essentielle pour les entreprises qui cherchent à tirer parti des avancées technologiques et à intégrer efficacement les solutions numériques dans leur stratégie commerciale. Cette forme de conseil va au-delà de la simple fourniture de solutions techniques ; elle vise à aligner les objectifs commerciaux avec les solutions technologiques les plus appropriées, à anticiper les tendances du marché et à optimiser les investissements en technologie pour obtenir un avantage concurrentiel.

Ainsi, après l’automatisation au travers de robots, l’utilisation de technologies d’intelligence artificielle est un exemple concret où la notion de conseil technologique joue un rôle des plus importants. Ainsi, il est compréhensible que les personnes en charge de ces conseils, qu’ils soient internes ou externes à l’organisation, se doivent de rester à la pointe des innovations et des tendances technologiques. Au-delà d’une expertise technique solide, une compréhension des implications commerciales et opérationnelles des nouvelles technologies est nécessaire, et ce afin de valider que les solutions proposées respectent les contraintes de l’organisation, tant financières...

L’architecture métier et technique durable

L’architecture métier et technique durable a pour but de garantir la pérennité, la flexibilité et l’efficacité des systèmes et des processus au sein des organisations, et ce dans une perspective plus large de développement durable. L’architecture durable vise à minimiser l’empreinte environnementale, à optimiser les ressources et à répondre aux besoins actuels sans compromettre les capacités des générations futures. 

Les enjeux sont multiples et de plus en plus complexes, reflétant les défis rencontrés par les entreprises confrontées à un environnement technologique en constante évolution. Ainsi, il est crucial de concevoir des architectures flexibles et évolutives, capables de s’adapter aux changements rapides des exigences commerciales, des innovations technologiques et des contraintes environnementales.

Cependant, avant même d’aborder les sujets technologiques, il est crucial de s’assurer de la parfaite adéquation entre ces technologies et les enjeux de l’organisation. Y arriver requiert une compréhension approfondie des besoins métier de l’organisation, ainsi que sur une vision stratégique à long terme. « Faire du durable » n’est...

Le développement d’applications

Le développement d’applications est devenu un pilier essentiel de la transformation numérique dans de nombreuses industries. Que ce soit pour des applications mobiles, des logiciels d’entreprise, des plateformes web ou des solutions sur mesure, le processus de développement d’applications comporte divers enjeux qui vont au-delà de la simple création de code. En effet, développer des applications requiert une compréhension approfondie des exigences fonctionnelles et des attentes des utilisateurs finaux. De plus, les applications doivent être conçues pour offrir une expérience utilisateur fluide, ergonomique et engageante, en tenant compte des différents appareils, des plateformes et des contextes d’utilisation.

Les récits utilisateur sont désormais utilisés pour présenter les attentes des utilisateurs. Ces « récits utilisateurs » sont décrits au chapitre « Fiches outils - Clarifier les besoins pour fournir des systèmes adéquats ».

Au-delà de l’adéquation avec les utilisations en matière d’utilisation, un autre défi majeur est la rapidité de développement et de déploiement des applications. Dans un environnement concurrentiel, les entreprises doivent être en mesure de lancer...

La gestion des données

1. L’identification et la classification des données

Structurer des données s’avère être une tâche plutôt compliquée et pourtant tellement cruciale. Il s’agit de comprendre, d’organiser et d’attribuer une valeur appropriée aux données, afin de les protéger, de les utiliser efficacement et de garantir leur conformité aux règlementations en matière de confidentialité et de sécurité. Les défis rencontrés pour identifier les données ressemblent à ceux rencontrés par les entreprises dans un monde numérique en constante évolution.

Tout d’abord, il est essentiel d’identifier les données sensibles et stratégiques de l’organisation, telles que les informations financières, les données clients, les propriétés intellectuelles et les secrets commerciaux. Cette étape permet de déterminer les niveaux de protection et les contrôles d’accès appropriés pour prévenir les fuites de données et les atteintes à la vie privée.

Ensuite, la classification des données consiste à catégoriser les informations en fonction de leur importance, de leur sensibilité et de leur utilisation prévue. Cette classification peut se faire selon différents critères, tels que la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la conformité réglementaire. Par exemple, les données hautement confidentielles peuvent être classées comme « restreintes » et nécessiter des mesures de sécurité...

L’informatique responsable

1. L’informatique responsable, qu’est-ce que c’est ?

L’informatique responsable, ou encore le numérique responsable comme cela est très souvent utilisé, est un terme que nous entendons régulièrement ces dernières années, notamment depuis l’apparition du cloud grand public et l’augmentation de la visibilité d’acteurs du marché tels que Netflix ou Amazon. On retrouve pourtant les fondements du numérique responsable dans les textes initiaux sur le développement durable.

Par le fait qu’on ne parlait du durable que pour les activités dans la forêt amazonienne, le durable a souvent été confondu avec l’unique écologie malgré son aspect bien plus large. Pourtant, le durable visait déjà à atteindre la rentabilité financière tout en favorisant la réduction des inégalités sociales et de la pression sur l’environnement. Ainsi le durable cherche à réduire l’impact, au sens le plus large, de l’exploitation. Par la suite, la notion de durable s’est vue étendue pour devenir la responsabilité sociale - ou sociétale - des entreprises qui en est son extension au sein de l’organisation.

Aujourd’hui, on tend non plus à minimiser l’impact négatif, mais à proposer un impact positif en tenant compte des risques écologiques, économiques, humains, sociétaux, politiques et individuels tout autant que les opportunités que le numérique amène. C’est ainsi que l’on parle de numérique responsable qui représente l’ensemble des technologies de l’information et de la communication (TIC) dont l’empreinte économique...

La gouvernance informatique

1. L’importance de la gouvernance informatique

Les technologies de l’information sont de plus en plus partie prenante du succès et de la croissance des organisations. Auparavant, l’informatique était généralement vue comme un département annexe. Elle est désormais un vecteur de croissance explicite du fait de la création de valeur grâce à sa capacité d’optimiser et d’innover, mais aussi d’améliorer la sécurité de l’information. La gestion d’un département se voit d’ailleurs de plus en plus confiée à des personnes avec une orientation métier et des connaissances de gouvernance.

La gouvernance des technologies de l’information fait désormais partie intégrante de la gouvernance des organisations. Les membres du comité de direction sont désormais parties prenantes dans la définition de la gouvernance afin de faciliter l’alignement entre le métier et l’informatique, et ce dans le but de créer de la valeur. En effet, une telle gouvernance permet d’obtenir des résultats importants que l’on peut rassembler en trois grandes catégories :

  • La création effective et directe de valeur : la gouvernance permet de maximiser les résultats des différentes initiatives des technologies de l’information et minimiser voire supprimer les initiatives qui ne génèrent que peu de résultats. Concrètement, il s’agit de s’assurer que la valeur augmente au quotidien au travers des nouvelles initiatives.

  • L’optimisation des risques : la gouvernance permet de maximiser la notion de responsabilité, favorise une collaboration efficace entre les différents intervenants, protège les données existantes et permet la continuité des activités en cas d’incident, et ce afin de préserver la valeur créée par les initiatives de la catégorie précédente.

  • L’optimisation des ressources : pour parvenir à créer de la valeur et la préserver, il est critique d’avoir les ressources adéquates et allouées aux activités les plus importantes. Une bonne gestion...