Le no-code/low-code pour se transformer
Un lien fort entre l’informatique et les utilisateurs
Dans un monde où il est nécessaire d’aller toujours plus vite, il est très fréquent de voir apparaître de l’informatique dite fantôme, c’est-à-dire des outils non supportés par le département informatique. La raison première invoquée est la lenteur du département qui se défend en expliquant qu’il fait généralement face à un manque de ressources, mais aussi de spécifications claires. Des solutions permettent l’automatisation d’actions et peuvent être implémentées par les utilisateurs eux-mêmes. Ce sont elles qui sont utilisées dans ce contexte. Une telle approche est pourtant risquée puisqu’elle peut mener à des fuites d’information.
Bien qu’ils existent depuis des décennies, ce n’est que récemment que ces outils ont émergé comme une solution à part entière, fournie, supportée, mais aussi gouvernée au sein de certaines organisations. Alors que les utilisateurs de ces solutions peuvent automatiser leurs actions ou implémenter par eux-mêmes leurs propres écrans et solutions, le département informatique peut alors se concentrer sur les aspects de la gouvernance et augmenter la sécurité des données....
L’émergence des plateformes no-code/low-code
1. Plus loin et plus vite
Face au manque de ressources ayant des compétences de développement, les organisations et ses membres ont besoin d’outils pour créer des solutions bien souvent nécessaires pour apporter des avantages concurrentiels. La démocratisation de la technologie, notamment la capacité d’enregistrer des actions et de les rejouer sans nécessiter de faire du code avancé, mais aussi l’intelligence, permet en effet à tout un chacun de mettre en place des solutions par lui-même.
Mais au-delà du gain pour les personnes en charge de l’opérationnel, c’est surtout l’apparition de nouvelles méthodes de travail qui change la donne. La collaboration avec les équipes qui opéreront les systèmes se voit accrue. Ces derniers peuvent ainsi faire plus qu’auparavant, mais aussi plus rapidement. Le département informatique y trouve en effet son compte puisque son implication diminue tout en voyant augmenter le nombre de solutions implémentées augmenter.
Grâce à ces outils, il est possible de voir apparaître des personnes faisant partie de l’opérationnel faire le lien entre ses équipes et le département informatique. Il s’agit du développeur citoyen, ou citizen developer dans la littérature qui maintient le terme anglophone. Le citizen developer est, au sein de l’organisation, une personne qui démontre un intérêt marqué pour les outils digitaux et souhaite approfondir ses compétences techniques. Le citizen developer n’a pas besoin de connaître un ou plusieurs langages informatiques, mais de comprendre et de maîtriser les plateformes de développement no-code/low-code. Il se fait ainsi l’interface entre les équipes et le département informatique, connaît les contraintes de sécurité et les besoins des différents collaborateurs en termes informatiques. Il s’agit d’un axe de modernisation des processus et impliquer les utilisateurs mènera à une adoption plus rapide des changements, pouvant même mener à un changement culturel dans l’organisation.
2. Des similarités et des différences
Nous parlons de no-code/low-code...